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Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 5 avril 2014 10:51

Le problème est le système pseudo-démocratique lui-même.

Au premier tour, a priori, on vote pour celui ou celle qui représente ses idées. Donc, par rapport à sa propre pensée, le meilleur.

Au second tout, les accords se font et on se retrouve à voter non pour celui ou celle qui est le meilleur, mais au fond qui est le moins pire. Et l’écart peut être grand.

Par ailleurs, une fois élu, dans le meilleur des cas, celui qui représentait non idées, est chef (maire, président, etc.), et en définitive fait ce qu’il veut pendant son mandat. Il n’a plus vraiment de compte à rendre.

Prenons un exemple : un candidat dit : « je vais fermer telle installation trop dangereuse ». Une fois au pouvoir, les lobbys s’activent, et finalement, il ne ferme rien du tout (jusqu’au jour où la dite installation raye sa ville de la carte...).

Il est évident qu’il ne s’agit pas d’un système démocratique. Le seul vrai, c’est le vote citoyen sur des idées fondamentales, ou concrètes, et non des têtes de chef. Une votation sur la fermeture, ou non, de l’installation, ouverte aux citoyens. La décision souveraine du peuple.

Mais non.

Mr X.M.C., candidat : « Moi élu, l’installation sera fermée définitivement »

Mr X.M.C., élu : « Les circonstances économiques ainsi que les garanties données par les responsables et les experts me permettent de dire que cette installation peut, et doit, être maintenue pour le plus grand bien de nos habitants »

Nous sommes dans un système d’aristocratie élective, non de démocratie. A chaque fois, nous sommes bernés, et l’installation hyper-dangereuse continue à nous menacer, malgré la très forte majorité pour son élimination... jusqu’au boum fatal.


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