Tout en sachant que les nations française et européennes mettront du temps, beaucoup de temps, à devenir « sociales », tout en constatant envers et contre tous que la France abrite depuis belle lurette un peuple majoritairement conservateur pour ne pas dire corporatiste, il est regrettable que Valls, élève de Rocard et Mendès, n’ai, par exemple, dans son discours d’investiture, fait aucune allusion à la fiscalité en vigueur dans le pays. Qu’il n’a pas évoqué la disparition des niches fiscales, ainsi que celle de bon nombre d’associations inutiles, vivant aux frais de l’État, et surtout, pourquoi pas, une éventuelle participation du monde ouvrier aux bénéfices de l’entreprise dans laquelle ils turbinent, au même titre que les actionnaires.