Tout à fait d’accord avec vous. De toutes manières, il n’y a pas 36 solutions pour lutter contre la pauvreté, mais seulement 2 : la révolution sociale, style castriste, qui va isoler le pays de l’ensemble de l’économie mondiale et le rendre encore plus pauvre, ou bien accepter les régles du marché mondialisé en distribuant les profits au lieu de les concentrer dans les mains des plus riches. Lula suit cette seconde voie, essaye de faire passer légalement ses réformes en douceur. On pourrait souhaiter plus de virulence, d’autorité, d’imposition de décrets sociaux, d’expropriation de grands propriétaires au profit des « sem terra » (sans terre), un peu à la manière bolivienne, mais Lula a choisi d’utiliser les institutions démocratiques pour arriver à ses fins, c’est plus long mais plus stable dans le temps.