Bonjour Olivier Cabannel,
Merci pour cet article réjouissant ! Le marché de l’extermination des poils féminins est des plus coercitifs sur l’image de la féminité : elle se doit d’être sans poils, comme... les bébés ! Et cela est en train de gagner ces messieurs, dont les torses se doivent désormais d’être lisses comme celui... des bébés ! Rien d’étonnant donc, ainsi que le souligne Milan Kundera que le centre de gravité de l’appel érotique féminin ait glissé vers... le nombril ! Comme le disait C.G.Jung, tout se passe comme si le désir masculin avait été éteint par la sophistication : un homme peut-il aujourd’hui désirer une femme au sexe abondamment habillé, aux ongles nus, non tartinée du visage et non anorexique ?
Cordialement