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En réponse à :


asterix asterix 10 juin 2014 15:21

Bonjour Zen !

D’abord une citation du plus grand cycliste de tous les temps, un certain Eddy ... :
le vélo ne fera jamais sa percée en ville si on ne trouve pas le moyen d’empêcher qu’il ne soit systématiquement volé.
Il a, hélas, parfaitement raison.
Pour suivre, une constatation que souligne un des intervenants : les conditions atmosphériques sont pour beaucoup dans sa non-utilisation. Hors des casse-cous dans notre genre, qui prendrait plaisir à rouler sous la neige, sous une pluie diluvienne avant d’arriver au bureau ( plus au bureau qu’à l’usine où il y a des vestiaires et des vêtements de travail à disposition ) ...ou pire, chez le coiffeur pour Madame ?
Ensuite, un constat basé sur l’expérience : comme tu le sais je vis en Asie là où le mode de déplacement-roi est la moto ...et ses statistiques de moralité effrayantes : le vélo, qui roule moins vite, ( à peine dans notre cas ) s’intègre beaucoup plus facilement dans la circulation globale parce que les deux-roues ont du fait du nombre leur place pleine et entière sur le macadam. A tort ou à raison, les voitures roulent toutes au milieu de la route, donc lentement car elles n’ont plus les moyens de se dépasser, ce qui dégage les côtés pour nous. Ce serait parfait si les règles non écrites mais unanimement respectées voulaient que le petit DOIT s’incliner devant plus gros que lui, d’où le fait qu’un bus passera avant un camion, qui ne se gênera pas pour bloquer le chemin à une 4x4, qui elle damera le pion à une petite cylindrée, laquelle, vengeance pré-programmée, ne laissera pas le moindre trou de souris à une 125, ne fut-ce que pour attiser sa jalousie de sale pauvre qui se vengera sournoisement en faisant une queue de poisson au vélo, lequel, dernier de la liste, ne se souciera pas plus des piétons que tous ses « supérieurs dans l’échelle des déplacés », ce qui les condamne à ne pas oser même faire mine de traverser une rue de part en part sous la protection aléatoire d’un passage clouté, Remède : se conduire de manière encore plus goûjate que plus fort que soi, l’empêcher d’avancer, le dépasser à gauche, à droite, par les trottoirs, à contresens, n’importe où, n’importe comment. N’importe quoi du moment que JE passe et je passerai s’il n’y a rien devant moi, point !
Civilité zéro garantie...
Six fois plus de morts sur les routes que chez vous, CQFD !
Remède, être gonflé assez pour oser revendiquer sa place. Mon truc à moi : siffler méchamment entre les dents. C’est très agressif, s’entend de loin et prouvera que, quoi qu’il se passe, j’avancerai sans me soucier de personne, point.
En Europe, un tel canevas est impossible car les voitures roulent plus vite et beaucoup mieux, le cadre réglementaire est en moyenne plus respecté, les pénalités - à taux réduit - ne vont pas directement dans la poche des flics et les transports en commun sont de plus en plus favorisés.
Conclusion : le seul plaidoyer possible, ce sont des villes RIGOUREUSEMENT sans voitures, de petites motos à capote, confortables y compris pour les vieux, limitées à 30 à l’heure maximum et des vélos, des vélos pour tous les autres.
Tu connais l’humain comme moi : il sera d’accord avec cette vision, mais uniquement dans la ville d’à côté, pas la sienne
Même si cela ne comporte en théorie que des avantages.
Bref, il faudrait d’abord une culture du vélo et celle-là, je ne la vois qu’en Hollande. Ce n’est donc pas demain la veille...
Dommage, non ?  


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