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Gilles 15 juin 2014 12:06

Les montants que vous citez correspondent à des valeurs notionelles, la comparaison avec le PIB mondial n’a aucun sens. Deux remarques que j’espère factuelles et non orientée par des considérations idéologiques :

1- le fonctionnement des marchés veut que lorsqu’un intervenant souhaite se couvrir contre un risque il doit avoir une contrepartie qui soit souhaite se couvrir contre le risque inverse (cas de figure assez peu fréquent) ou une contrepartie qui prend un risque spéculatif inverse. Une opération sur dérivé associe donc générallement un spéculateur et un intervenant souhaitant couvrir un risque. Si vous supprimez toute spéculation, il sera impossible de se couvrir contre les risque.
2- Votre article ignore le principe des « non recourse loans » aux US. Lorsque qu’un ménage se retrouve en negative equity (i.e. la valeur du bien immobilier est inférieure au montant du prêt à rembourser) il est possible de choisir d’arrêter de rembourser son pret, de mettre les clés dans la boite aux lettre et de partir. La banque se retrouve alors propriétaire d’un bien dévalorisé et va s’empresser de le revendre, alimentant ainsi la baisse du marché. Il ne s’agit donc pas d’une saisie suite à un défaut de paiement mais d’un choix de quitter un bien car il serait financièrement préjudiciable de rembourser un prêt dont le montant est devenu supérieur à la valeur du bien acquis. Cela ne veut pas dire que la personne est dans l’incapacité de rembourser son prêt. Contrairement à la France où le remboursement d’un prêt est une obligation, certains pays admettent que les clients ne remboursent pas leur pret en échange de la réalisation des garanties.

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