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Céline Ertalif Céline Ertalif 8 novembre 2006 22:54

J’avoue que cet article me laisse perplexe. A mes yeux, « le » politique perd de la crédibilité parce que notre compréhension du politique est dominée par la dimension nationale, laquelle dimension nationale est en crise.

Mais c’est quoi, le ou la politique ? C’est une force organisatrice qui unit dans un espace et qui sépare d’une extériorité. Le phénomène politique n’est pas tant lié à un contenu ou à un substrat qu’à une tension. (« L’Etat, c’est la souveraineté. Mais la souveraineté ne règne que sur ce qu’elle est capable d’intérioriser, de s’approprier localement » - dans « traité de nomadologie : la machine de guerre » Mille plateaux de G Deleuze et F Guattari)

Je ne comprends pas bien votre article, si ce n’est que je perçois une tentative de description ou de réponse au problème de la dilution des pouvoirs politiques caractéristique de notre temps. Dans la tension, évoquée à l’instant, fondatrice du rapport politique, il y a cette contradiction entre le mouvement centrifuge du « faire faire » du pouvoir central qui veut contrôler toujours plus loin et le mouvement centripète de la demande d’ordre d’une société.

L’autonomisation d’un espace politique, on pourrait aussi dire d’un espace public, c’est une rupture. Une féodalisation. Braudel a écrit une très belle page sur l’apparition des villes autour de la capitale espagnole, au XVème si ma mémoire est bonne, dans « la Méditerranée ».


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