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En réponse à :


Pascal L 8 juillet 2014 15:43

@SAM D

« Oui, mais ici les banques sont à considérer comme des entreprises comme les autres »
Ce n’est pas tout à fait vrai. De par la loi, les banques ont des privilèges particuliers :
 - elles peuvent se financer à un taux très bas auprès de la BCE (partiellement tout de même).
 - elles peuvent prêter beaucoup plus que leurs fonds propres.
A ce propos, la BPI n’est pas une banque, car elle ne possède pas ces caractéristiques.

Par ailleurs, pour maintenir un chiffre d’affaire équivalent avec la mise en œuvre de Bâle 3, elle ont commencé à titriser les emprunts de leurs clients comme si la crise des subprimes américaines n’avait pas déjà été un avertissement.

On ne peut pas invoquer les turpitudes des autres pour s’affranchir de ses propres responsabilités. Le métier des banques est de prêter de l’argent, il est de leur responsabilité de faire en sorte que les clients puissent rembourser en réinjectant les intérêts dans l’économie réelle. Dans le cas contraire, on pourra parler de faillite organisée et ça, c’est contraire à la loi.

Dans votre réponse à Robert Gil, vous jouez sur les mots. Dans une économie qui ne crée pas de richesse, les intérêts sont pris sur les richesses existantes. Les banques savent, lorsqu’elles prêtent, qu’il n’y aura pas assez de création de richesse pour couvrir les intérêts. Il s’agit bien d’une économie de prédation, surtout lorsque la création de richesse est économiquement non rentable. Je reconnais que les lois sont mal faites, mais ce ne sont pas les citoyens ordinaires qui les ont inspirées.

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