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Pepe de Bienvenida (alternatif) 2 août 2014 01:50

La valeur, soit. Puisque la valeur est le résultat d’une négociation, il faut bien lui attribuer une mise à prix à la naissance, cette valeur étant ensuite ajustée par le marché. Le seul candidat consensuel que je puisse envisager au rôle de mesure pour son estimation à la naissance, ne peut être que le génome corrigé de l’histoire prénatale (qu’on supposera équivalente pour tous, en gardant à l’esprit que c’est déjà une simplification qu’on s’autorise), d’accord ?
A partir de là il faut s’accorder sur le rôle de la société, pour être sûr de bien parler de la même chose. S’il y avait déjà divergence sur les principes il serait inutile de continuer.
1) La société n’a pas vocation à corriger les inégalités dues à la nature (aléa génétique en particulier). Si on choisissait le principe opposé on tomberait dans le cas de l’assistanat tout au long de la vie, et on imagine facilement le résultat contre-productif que ça peut donner quand on s’intéresse au cas similaire des « gosses de riches pas gâtés à la naissance par la nature ».
2) En revanche, elle doit assurer à tout individu la possibilité d’une négociation équitable de sa valeur. Par équitable, on entend qu’à l’instant 0, la mise à prix est le strict résultat de l’estimation de son potentiel génétique combiné à son ontogenèse jusqu’à cette naissance, à l’exclusion de toute autre variable.
OK jusque là ?


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