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Éric Guéguen Éric Guéguen 3 septembre 2014 10:32

Bonjour hunter.
 
Pour vous répondre en quelques mots rapides : alors que Le Bon a une horreur quasi anar des foules (au point d’omettre de nous dire à partir de combien d’individus une foule se crée), Bernays, trente ans plus tard, assume le tournant démocratique et conçoit rapidement le profit à en faire. D’un côté vous avez un psychologue parfois peu rigoureux, de l’autre un marchand de tapis tout à fait à son aise. Un Le Bon ne pouvait émerger qu’en France ou en Allemagne. Un Bernays devait forcément être un produit anglo-saxon.
 
Personnellement, je retiendrais davantage le cynisme chez Bernays que l’égoïsme. Je l’ai dit ailleurs : le talent et le patriotisme en moins, Bernays est un digne héritier de Machiavel.
 
Cela dit, s’il peut y avoir des Bernays, c’est parce que la démocratie représentative prête le flanc à ce genre d’instrumentalisations. Il serait dommageable de ne pas tirer toutes les conséquences de ce cynisme en exonérant la démocratie de ses défauts les plus lourds.
 
EG


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