Bonjour bonjour,
Il y autant de différence entre un sujet psychopathe et un PN qu’entre une nectarine et un brugnon.
En fait très peu de loin, il faut s’intéresser au noyau.
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Le psychopathe(organisation de personnalité état limite, confrontation à la
loi, registre de comportement psychopathe) a un comportement moins mental,
plus comportemental. L’abandonnisme est majeur. Il passe de l’idéalisation
à la dépression sans cesse, et démontre qu’il est toujours abandonné. Sa
mère était imprévisible.
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Le
pervers pense, associe, utilise des comportements de mentalisation. Il s’est
sauvé de la psychose et de la psychopathie en construisant lui-même sa
loi. Il cherche la justification de la loi dans la raison, et ne l’écoute
que dans ce qui l’arrange. Il démontre tout le temps qu’il a raison, et
soutient que la loi a une essence rationnelle. Le pervers n’est pas
coupable, mais aura quelquefois honte. Le père était trop prévisible. Le
pervers n’est pas aussi instable que le psychopathe et peut se contenter des
bénéfices d’une relation durable. Il est auto-suffisant. Un pervers a eu
une hyper-stimulation, un bombardement de stimuli qu’il n’avait pas la
possibilité de traiter par voie mentale. Il survit à des traumatismes
relationnels trop précoces. Le pervers a aussi une confrontation à la loi
ainsi qu’une organisation à part qui ressemble à l’état limite. Deux
notions importantes chez le pervers : enfant qu’on n’a pas respecté, et
composante abandonnique.