ces mascarades « d’union nationale » ...
s’ils voulaient « l’union nationale » la première chose à faire eût été de la solliciter devant le Parlement avant de commencer ce qu’ils appellent pudiquement les « frappes aériennes » qui ne sont que des actes de guerre !
réclamer « l’union nationale » après cette entrée en guerre est une mascarade honteuse pour essayer de s’absoudre de la responsabilité de cet engagement militaire dont Hervé Gourdel est une victime collatérale
Or ni Hollande, ni sont gouvernement, ni personne au PS n’a remis en cause les modifications constitutionnelles concernant l’article 35 apportées par Nicolas Sarkozy et la majorité UMP en juillet 2008
sous la V° république avant juillet 2008 :
Art. 35. - La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement .
Article remplacé par :
Art. 35 : Le gouvernement « informe le
Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à
l’étranger » dans les « trois jours après le début de l’intervention ».
« Cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun
vote. Lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois, le
gouvernement soumet sa prolongation à l’autorisation du Parlement. »
Autrement dit, grâce à la réforme de la constitution,
le
gouvernement peut décider unilatéralement d’entrer en guerre et mettre
le Parlement devant le fait accompli… trois jours plus tard ( !!!). Le
Parlement devra attendre quatre mois pour pouvoir enfin voter sur ce
sujet. Quatre mois de guerre, c’est plus qu’il n’en faut pour ramener un
pays à l’âge de pierre et mettre la France dans une situation
inextricable (qu’on pense à l’Irak).
http://www.larevolutionencharentaises.com/spip.php?article278
Cette modification de l’Article 35 avait permis à Nicolas Sarkozy d’engager seul les
forces militaires françaises sans débat ni accord du Parlement pour
faire la guerre en Libye, et donc, de participer directement au coup
d’état contre le président libyen (bombardements par l’OTAN lors de
22 000 sorties aériennes au-dessus de la Libye, en six mois)
Et aujourd’hui, François Hollande a mis de la même manière les français devant un fait accompli pour lequel aucun consentement des français n’avait été sollicité
.
Non, à « l’union nationale » !