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eric 7 novembre 2014 18:08

Sous l’ancien régime, les prélèvements obligatoires varient. Quelques exemples.En 1147, Louis VII lève en France l’impôt du vingtième. Cette contribution prélève la vingtième partie du revenu des nobles, prêtres ou roturiers.Sous Philippe le Bel, le prélèvement des impôts se limite au domaine royal, le Trésorier de France étant chargé de son organisation. En 1296, il crée le centième, impôt de 1 % assis à la fois sur le patrimoine (immeubles, meubles corporels) et sur le revenu


Bref, à la veille de la première guerre mondiale, l’Etat prélève de l’ordre de 10% de la richesse. 

En 2014, il en dépense 57%, et c’est une richesse qui en gros, en tendance, n’a pas arrêté de s’accroitre.
On sait donc ou est l’argent. A quoi sert-il ?
2 exemples :

- Entre 1873 et 1896, le nombre total d’agents de la fonction publique passerait ainsi de 285 000 à 416 000 (+ 46 %)
Le montant total des traitements passerait de 340 millions de francs à 627 millions (+ 84 %)
http://www.cairn.info/revue-francaise-d-administration-publique-2010-3-page-583.htm

-Après 81, on se tape de’ l’ordre de 1 million (!) de fonctionnaires en plus. Surtout des cadres. c’est dans ce secteur que ce sont crée le plus grand nombre de postes de cadres en France.

Donc, les prélèvement explose, le nombre d’agent publics aussi. Ce qui reste stable, c’est la pauvreté et l’exclusion d’une part. Donc tout cet argent ne va pas aux pauvres.
C’est aussi la dégradation constante de la qualité des services publics, dénoncée avec constance par l’ensemble des syndicats concernés.

Les périodes ou cela va un pue mieux, ou la pauvreté recul, et ou la pente naturelle à l’inflation administrative est un peu freinée, c’est historiquement, quand les droites sont au pouvoir.

D’ou la concentration des syndicats sur les seuls enjeux publics. Si ils ont abandonné le privé, c’est parce que les pression politiques permettent d’assurer la progression des crédits, des postes, des moyens et des avantages acquis dans la fonction publique ( c’est le peuple qui paye). Dans le privé, le patron ne peut pas donner plus que ce qui est gagné.

Onpeut se foutre de la pauvreté et considéré qu’obtenir le mariage des tous est primordial et voter à gauche.

Si on a un tout petit souci du social, il faut voter à droite et pour celle des droites qui permettra la réforme de l’Etat.



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