Pour le citoyen
lambda qui assiste au spectacle, il ne peut que constater :
- Que deux
journalistes, dits d’investigation, travaillant pour un journal
réputé irréprochable, sont purement et simplement alimentés en
informations – enregistrées s’il vous plat – qui leur
permettront de jouer leur pseudo rôle, avec probablement un minimum
de complaisance à l’égard de leurs informateurs et donneurs
d’ordres. Si ce n’est pas de la collusion, comment cela
s’appelle-t-il ?
Compte tenu des
affaires couvertes par ces personnages, de quoi comprendre en tout
cas les moyens auxquels ont recours ceux dont le lynchage médiatique
de leurs adversaires est la méthode préférée pour parvenir à
leurs fins
- Que l’indépendance
d’une certaine presse étant ainsi démontrée (y compris aux « gogochaux »), il reste à imaginer
la mesure dans laquelle celle de la Justice puisse être mieux
garantie par une Ministre ayant donné publiquement la preuve de sa
capacité à mentir, et à persister dans son mensonge.
Que les cautions et
témoignages empressés du ban et de l’arrière-ban de l’entourage
politique de l’Elysée, ne font que confirmer l’importance du
scandale et d’étaler l’art avec lequel l’alliance politicomédiatique
s’efforce de botter en touche, en tentant de ramener l’affaire aux
démêlés que l’UMP a avec elle-même.
Voici en tout cas
des pratiques qui rappellent celles de tristes régimes connus en
d’autres temps.