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jacques 20 novembre 2014 21:41

macron n’est pas libéral. cela montre ton ignorance. quand aux délocalisations, une étude de l’INSEE a chiffré, pour la période 1995-2001 l’ampleur des emplois perdus dans le secteur industriel à cause de délocalisations : en moyenne, 13.500, dont plus de la moitié vers des pays à hauts salaires. Ce chiffre est à comparer aux 6,8 millions d’emplois dans le secteur secondaire en France.
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ECOFRA05b.PDF
Une seconde étude du Conseil d’Analyse Economique, écrit ainsi : « les restructurations d’entreprises s’étant produites en Europe entre le 1er Janvier 2002 et le 15 juillet 2004 concernent 1456 entreprises et ont entrainé la suppression de 780 394 emplois, ce qui correspond à 0,42% des 192 millions emplois européens. Ramené à 1 an, on obtient un taux de 0,17%. Chaque année, c’est donc 0,17% des emplois européens qui disparaissent dans des restructurations. »
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/054000102/index.shtml
Les délocalisations ne représentent, selon le rapport, que 4,74% des emplois supprimés (36 977) pour restructuration et 7,14% (100) des entreprises restructurées. En terme d’emploi, cela correspond donc en deux ans et demi à 36 977 suppressions donc 0,019% de la totalité des emplois européens. Rapporté à 1 ans, on obtient un taux de 0,0076%. Chaque année, c’est donc 0,0076% des emplois européens qui disparaissent dans des délocalisations. ». « Au niveau de la France, les 8 000 suppressions d’emplois survenues en 2001 suite à des fermetures d’unités de productions correspondent à 0,032% des 25 millions d’emplois français.
Un rapport du Sénat expose les mêmes conclusions que les précédents rapports.
http://www.senat.fr/rap/r03-374/r03-3740.html
Je vous invite aussi à consulter cet article :http://www.wikiberal.org/wiki/D%C3%A9localisation
Après tout n’est pas « rose », il y a aussi des délocalisations de marges, etc. mais le tableau n’est certainement pas aussi sombre que celui que vous indiquez, au contraire, au niveau global il est même très positif.
quand au sophisme : « on trouvera toujours dans les pays pauvres des désespérés prêts à travailler 24/24 et se tuer au travail pour se payer un bol de riz. »
Si ces gens acceptent de faire ça au lieu d’autres choses, c’est qu’ils ont quelque chose à y gagner, sinon ils ne le feraient pas. Il faut aussi regarder le cadre préexistant sinon c’est caricatural, exemple : en Chine de nombreux agriculteurs du Changjiang préfèrent quitter la campagne pour rejoindre les villes, afin d’y trouver un emploi manufacturier basique (exemple de Foxconn à Shenzhen), car ils jugent que les conditions de vie y sont meilleures qu’avant.
Bien qu’il soit vrai que les conditions de vie ne sont pas « occidentales », l’augmentation de la demande et l’accroissement de la spécialisation, provoque un boom des salaires, avec une croissance qui permet une augmentation de la consommation intérieure et de financer des infrastructures meilleures, bref pour ces pays les délocalisations sont bonnes, et au nom de quoi n’auraient-ils pas le droit de nous faire concurrence ? Au nom de la loi de la majorité ?
Comment peut-on se prévaloir d’aider les pays pauvres, et ne pas vouloir de leur concurrence ?
Les pays riches peuvent se permettre des avantages comparatifs qu’eux ne peuvent pas, ainsi il faut miser sur la formation, l’innovation, la recherche, comme le font la Suisse, la Suède, la Finlande, le Danemark, les Pays-Bas, le Luxembourg, Le Japon, la Corée du Sud, etc.


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