Ce qui me procure le plus de plaisir dans la musique d’orgue est physique, et pas seulement esthétique ou intellectuel.
Les fréquences basses en particulier provoquent des vibrations dans le diaphragme et résonnent avec la cage thoracique au point de provoquer des frémissements dans le dos.
Après la dernière note de la toccata et fugue en ré mineur de Bach, je suis « sonné », comme un boxeur KO.
En ce qui me concerne, c’est cette réalité qui me procure le plus grand plaisir.
Un casque ne permet pas ça. Il ne fait de l’effet que sur les oreilles, pas sur l’ensemble de la personne !