• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


bakerstreet bakerstreet 2 décembre 2014 21:36

New age


Les dénominations valent ce qu’elles valent.
 On sait comment est né le nom « impressionnistes », pas vraiment de quelqu’un qui voulaient du bien à ces peintres peignant « leurs impressions..... »
L’histoire vous fait des retours de service qui vous reviennent en pleine figure. 

Kerouac étaient furieux contre ce terme de « beatnik » qui ne voulait rien dire, un raccourci caricatural d’un mouvement qui plongeait ses racines aussi bien dans l’histoire américaine des pionniers, comme Thoreau, ou le mysticisme japonais ou bouddhique, tramé avec l’histoire américaine et son mythe de la liberté individuelle, ainsi que du culte des ses grands espaces. 

Beat ou non, leurs bouquins et leurs façons de voir la vie ont changé le regard de milliers d’américains et de jeunes tout autour du monde, pour inaugurer un nouveau genre de littérature, mais aussi de vie, nimbée de musique, de défonce et de spiritualité, où la quête de soi et de l’absolu étaient les objectifs principaux, pas l’augmentation du PIB. 

Quant on a connu ces années là, et qu’elles coïncidèrent avec sa jeunesse, on se dit qu’on a eu du pot, que le vent était de votre coté. 
Il suffit d’être au bon endroit au bon moment. 
Sur la place de la bastille en 89, sur la place rouge en 17, sur le bateau lavoir à Paris à l’époque de Picasso et de ModiglianI
Peut être aussi d’étre l’homme fait pour ça. 
D’étre monté dans le train quant il passait. Un moment d’abandon, de lâcheté ou de courage.

Bon je m’égare une fois de plus.
 Les années 60 aimaient bien s’égarer, les longues impros sur la fender ou au saxo. Et puis aussi dans les expériences, plus ou moins allumées, ou hallucinées, comme celles de Timothy Leary, qui avait envisagé de mettre du LSD dans les conduites d’eau de la ville de San Francisco, afin de libérer l’imaginaire des bourgeois. . 

Un pas de plus sur le coté, et vous passez du situationnisme au totalitarisme, avec ces gourous et ces grands prêtres. L’époque se gargarisait avec les ismes. 
En 68 les Beatles filèrent à Bénarès, prendre leçon d’un gourou !
Mais Ringo Star revint au bout d’une semaine. Il se languissait de l’england, du bacon et du broken pekoe tea, ainsi que de la marmelade. 

Savez vous d’où vient le terme de marmelade ?
De la petite princesse Mary, futur reine d’ecosse, Mary stuart. 
Mary était malade, et l’on avait demandé au cuisinier français, de préparer une sucrerie, qui consolerait Mary malade
Marymalade = Marmelade.

Mais qu’est ce que ça vient faire dans cette histoire ?
En France, à l’époque des sixties,, on disait « c’est juste pour faire avancer le schmilblic ! »

Les compagnons de la chanson interprétaient « the yellow submarine », et l’avaient repeints en vert pour l’occasion. 
Mais ces types n’’étaient pas des écolos avant l’heure. 
Ils arrivent que des gens ne comprennent rien à l’histoire, et même pour la traduire, se gourent dans les couleurs. 
Parfois je me demande si Timothy Leary n’avait pas finalement raison !


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès