Bel article, même si le seul constat de l’échec a une valeur limitée.
Le caractère unique (me semble-t’il) de cet épisode est qu’il fait coincider une immense dette publique dans plusieurs très grands blocs économiques, une toute aussi immense dette privée avec l’absence de croissance réelle, notable et durable à toute échéance prévisible. Le vrai risque acté est que la privatisation de revenus anticipés par les plus riches se convertisse en privatisation a maxima des communs , ce qui leur permettrait d’encaisser la perte de revenus espérés par le gain de sources de revenus comparable à une mise collective en esclavage. Des intérêts privés contrôlent l’émission de monnaie, les élections, les grands médias et bientôt l’essentiel des grands services (auxquels seuls ceux ayant les moyens de se les payer auront réellement accès). Comme mise en esclavage sous les yeux de peuples myopes on ne fait pas mieux.
Un univers à la « Mad max » n’est nullement exclus tant la gangrène est avancée sans l’ombre d’une volonté d’amputation en face.