C’est moins la mondialisation qui est pénalisante que la « financiarisation » de l’économie dûe notamment aux fonds de pension. Il y a 20 ans, les sociétés se contentaient d’un bénéfice de 5 à 10 % L’influence des fonds de pension fait qu’aujourd’hui une société veut du 15 % à 20 %. Alors qu’autrefois, la gestion des ressources humaines, la gestion des compétences, etc était un élément important dans une entreprise, aujourd’hui, les salariés sont devenus la ligne budgétaire qu’on peut éliminer, ou tout au moins, diminuer à loisir en délocalisant. A croire qu’ils ne sont même plus une charge fixe... A lire aussi l’interview de Bernard Maris dans Libé d’hier ou d’avant hier.