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eric 10 février 2015 11:50

Trop rares exemples.

En tendance,ce qui se passe, c’est que l’ex RPR de base est plus tenté car il y a de vraies proximités entre les deux électorats.

Le Fn s’inscrit clairement dans une tradition gaulliste. Le cas de Hénin Beaumont est parlticuièrement frappant. A l’époque, c’est aussi le passage massif de cette ville au gaullisme qui avait marqué les débuts du retour au pouvoir du général. Même choc pour les gauches qui, coupées du peuple, ne comprenaient absolument pas comment cette ville de résistance, en 1870, 14 et 40 avait pu virer à ce point.

La direction de l’UMP elle comprend que les deux partis sont concurrents sur le même segment. Les centristes ont eux des électorats complémentaire avec le front. Plus proche du PS sociologiquement, ils sont moins populaire, moins mixtes socialement. Comme leurs électorats se complète, la plupart des cas d’alliances concrètes avec le FN ont concerné des centristes.

Beaucoup de cuisines électorales, facilitées par la proximité des électorats. Même si il y a des divergences de fond sur des sujets techniques comme l’Europe, les électeurs constatent bien au quotidien, que Fn ou UMP, on est entre républicains avec des valeurs républicaines communes.

La fracture passe au centre. Comme au PS, on a un électorat très attaché aux hiérarchies sociales, et peu désireux de mêler ses voix au populo. Ils ne croient pas plus que le PS que les frontistes soient fascistes, en revanche, ils partagent l’illusion que ce sont des bacs moins 4.

C’est surtout le mépris de classe qui explique l’agressivité des socialistes contre le front.

A terme, pour remettre notre pays sur les rails, et en particulier procéder à une réforme réelle de l’État, il faudra une force politique forte avec un mandat clair. 55 à 60% des suffrages.

Sur le papier, il y a trois solutions.

Le PS continue à faire semblant d’être centriste pour récupérer les forces plus nombreuses et plus porteuses d’un centre élargit en lieu et place de ses supplétifs d’extrême gauche. Mais cette solution est obérée par le fait qu’entre un tiers et la moitié du Ps persiste à croire, largement par habitude, qu’il faut continuer à gagner les congrès internes à gauche.

De toute façon ce serait une garantie d’immobilisme. Ajouter, la volonté de fer des centristes à l’énergie réformatrice des socialistes ....

Le Fn continue à croitre et parvient à une alliance rouge -brun comme en Grèce. Mais avec un rapport de force inversé. Pas impossible depuis ce précédent. Pas très probable. La gauche de gauche est prête à s’allier avec n’importe quoi ( même hollande), mais peut être pas à n’importe quel prix...

Reste la troisième solution. Celle préconisé par le sage et grand défenseur des liberté qu’était Raymond Aaron. L’union des droites autour d’un programme commun négocié. De l’ordre de 60% des suffrages potentiellement. Assez pour réformer vraiment.

les gauches de gauche ? Pas assez importantes et trop divisées pour avoir un rôle politique majeur hors forces d’appoint. Et puis leurs efforts de droitisation sont trop tardifs et trop partiels pour qu’elles puissent espérer. Il faudrait que par hasard, les socialiste se maintiennent après 2017 et approfondissent le marasme dans lequel ils nous conduisent pour voir des trucs à la Syriza. Même la, notre système électoral interdirai une prise du pouvoir aussi minoritaire.

C’est d’ailleurs parce qu’ils se savent marginaux et durablement minoritaires qu’une de leurs principales revendication est une sixième république ; Un système ou des gens minoritaires en voix peuvent imposer leur volonté grâce à une magouille institutionnelle électorale.


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