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ddacoudre ddacoudre 15 mars 2015 17:17

bonjour ze vengeur.

j’ai lu avec intérêt ton article sur le capitalisme qui c’est assis sur le développement de l’industrialisation.
pourtant l’on ne peut pas aborder le capitalisme dans la perspective de le renverser sans l’attacher aux comportements humains. il est bien évident que si l’on considère qu’être capitaliste c’est s’approprier ce qui est a notre disposition pour survivre l’on en arrive à écrire que l’humain est un capitaliste né, car il me parait clair que ce n’est pas en mangeant à ta place que tu pourras survivre. Pourtant l’on ne peut exclure que le capitalisme soit un paradigme d’un comportement grégaire aux racines de l’individualisme. C’est la position de Hayek et d’autres, laissons faire les hommes, chacun sait ce qui est le mieux pour lui. C’est la position que je qualifie de capitalisme préhistorique distordu par la sédentarisation, effectivement nous disposons des attributs pour survivre.
Nous savons qu’en tant qu’animal nous nous livrons à une sélection du meilleur dominant. sauf que biologiquement celui-ci à pour mission une sélection génétique, afin de procréer une progéniture la plus apte à survivre et multiplier les chances de réussite en copulant le maximum de femelles.
 Or nous ne sommes plus dans ce champ originel d’hommes dont l’espérance de vie étaient très courtes et disposant de territoires à la mesure de leur recherche de nourriture.

Voilà donc notre bagage génétique qui se renouvelle à chaque naissance. C’est ce bagage génétique que nous avons organisé pour faire face à une population grandissante qui ne pouvait plus se satisfaire d’une vie de nomade et a appris au fils des millénaires à dompter ce que lui offrait la nature suivant les régions où les hommes se sont trouvés en développant des tabou et des totems.Il n’est jamais inutile de rappeler cela pour comprendre comment le capitalisme et l’individualisme séduit toujours chacun de nous, car ces attributs sont en nous, ’est en nous les Taoïstes le qualifie « vieil homme » , et dans le cas d’une destruction de notre monde culturel ce sont ces paramètres grégaires qui assureraient la survie de l’espèce.
Savoir cela ce n’est donc pas rien. Pourtant de là à en faire une théorie de la main invisible ou de la régulation naturelle, il y a toute une analyse à faire.
Si la main invisible signifie que nous ne maitriserons jamais notre destin, c’est exact (tous les jours nous réalisons 38 millions d’actions et il est donc impossible de savoir ce que certaines d’entre elles génèreront avant d’en mesurer ultérieurement les effets. Ce fut notre constat sur la croyance absolue dans le scientisme, ou la croissance). Si la main invisible reconnait que tout système qui s’oppose à sa théorie en découle, ce n’est pas un problème, mais si elle consiste à dire que l’on ne peut pas envisager d’autres modes d’organisations économiques que celui de l’individualisme égoïste, alors l’on renie de fait l’existence de l’altruisme grégaire qui fut aussi « culturalisé » par les religions.
 je cite souvent l’axiome d’Adam Smith, dont l’analyse prend en compte nos comportements grégaires en disant : que tout homme met toute son énergie pour atteindre ce qu’il considère être dans son seul intérêt, et ce faisant il travaille mieux pour la collectivité que s’il voulait le faire.
La pollution que nous connaissons et la nécessité d’une décroissance dément cela.
Mais nous pouvons concevoir, alors que la main invisible puisse s’interpréter comme le moyen, dont nous n’aurons jamais la maitrise, de l’autorégulation de notre espèce au même titre que n’importe laquelle autre. Dans ce cas l’on sort du champs exclusif où le maintiennent ceux qui en son nom justifient la conséquence inévitable de l’enrichissement de certains sur le compte d’autres comme incontournable, puisque porté par l’individualisme naturel qui ne peut connaitre des choses que ce qu’il perçoit et intègre . Nous sommes donc dans le rapport dominant/dominé initial de la recherche du meilleur géniteur, et non dans celui du rapport d’aujourd’hui où le plus puissant, le dominant, pourrait être un puissant stérile, ou une femme, ce qui constitue une distorsion biologique, mais une réponse adapté à une société culturelle où c’est la collaboration des compétences, la répartition des tâches et l’instruction qui en assurent son développement en ayant structuré son « organicité » issus de la sédentarisation, en légiférant des « dominants systémiques » qui remplacent comme paradigme le dominant initial que l’on maitrise par l’éducation et le développement de frustration. nous n’avons plus des dominants génétiques mais des « dominants systémiques » coopté par les différentes organisation sociales

alors, ce capitalisme dont tu as défini toutes les arcanes, qui veut tout s’approprier qu’en est -il
 au juste, si ce n’est une réminiscence de ce« vieil hommes » qui est toujours prêt à resurgir, et dont il faut savoir qu’il existe et que sauf à commettre un eugénisme il nait avec nous.
C’est donc au travers du capitalisme qu’il trouve une forme d’épanouissement, dont l’intérêt n’est pas la collectivité, mais soi, et la collectivité devient le marché sur lequel l’on s’appuie.
nous sommes loin d’une représentation humaniste de l’évolution humaine qui prend conscience qu’elle est une espèce en soi.

l’histoire du capitalisme moderne remonte donc à l’organisation des productions et de la sorti du groupe, du clan pour devenir société avec des territoires de conquêtes.

la première des relations fut l’économie de pillage. Il est naturel que le plus fort s’approprie la nourriture qu’amasse l’autre s’il n’appartient pas au groupe ou au clan. c’est dans ce rapport que se sont constitués les premières sociétés structurés, avec des hommes dominants par leur classes et les autres qui travaillaient, le tout garantie par des rapports guerriers. Premier rapport des dominants/ dominés, maitres des naisses et serviteurs des naisses, car de part leur ignorance croyaient qu’il était d’ans sa nature d’être ce qu’il était. Avec le développement du monothéisme, la notion égalité et d’universalité des hommes améliore le rapport dominants/dominés, il devient, dominants altruistes et serviteurs respectueux, dont le moyen âge obscurantiste en fera seigneurs/serfs avant l’élaboration d’une monarchie absolutiste avec une classes guerrières et des sujets serviles. le rapport dominants/dominer n’a pas particulièrement évolué.
Il nous faudra donc attendre la renaissance pour que derrière naissent les lumières qui apporteront, le libéralisme qui justifiera la propriété privé et avec elle le droit d’exploiter les autres dans la continuité de ce qui se faisait de manière supposée naturelle et que personne ne remettait en cause, si ce n’est après la révolution avec le développent de ce qui deviendra le socialisme.
durant tout ce temps la richesse et le développement monétaire ne concernait que les nantis et les commerçants. On oublie souvent qu’en ces temps quand l’on parlait du peuple c’est d’eux dont l’on parlaient. Ce n’est donc qu’avec le code civil de 1804 qui apporta la notion de salariat avec le louage de sa force de travail, les prolétaires que les travailleurs commence à être rémunéré avec de la monnaie. De ce fait le rapport dominants/dominés est devenu maitre et servitude volontaire, ou entreprise/salarié, ou patron/ouvrier, sur l’air d’un libéralisme moral qui considérait qu’il pouvait y a voir des rapports humains chrétiens en économie.
En 7 siècle depuis la Grèce antique, nous n’avons pas su élaborer un autre rapport de collaboration.
je lisais donc que tu signalais le rôle régulateur de l’état et l’opposition public privé qui est encore le signe de nos ignorances. il n’y a pas de différence entre 68 millions de français qui désignent des élus qui désigneront le PDG d’une entreprise publique et 68 millions de français qui peuvent acheter les actions de n’importe laquelle des entreprises. Ce qui n’est pas résolu c’est comme tu l’écris la répartition de la richesse produite.
or pour cela nous ne disposons que d’indicateurs suggestifs, qui sont fonction du conflit et des stimulations des désirs de posséder.
Depuis le temps que je m’intéresse au développement du capitalisme, il ne survit en fait que par notre acceptation d’une relation de dépendance, où celui qui entreprend se pense de droit disposer de toutes choses y compris de la vie des autres, en arguant du droit d’initiative et de la propriété privé.
Le code du travail en est la démonstration évidente et notre société au non du droit de tromper les autres, place sur le même pied d’égalité le salarié et l’employeur, également la nécessité de disposer d’un capital avec le capitalisme.
La création monétaire qui permet de disposer d’un capital est devenue nouvel eldorado des capitalistes qui se sont appropriés le droit des citoyens de pouvoir battre monnaie, avec leur accord. Mais le plus fondamental n’est pas là. Dans ce long rappel de nos évolutions les hommes ont comptabilisés leurs richesses, et cette comptabilisation qui se faisait dans le cadre du rapport maitre/ serviteur n’était pas faite pour le serviteur, mais seulement pour le maitre.
Le serviteur n’était en fait qu’une charge. Aujourd’hui ce qui compte la richesse des maitres à la même finalité, qu’il soit oligarques, ploutocrates, théocrates, étatistes, tous utilisent le plan comptable. Ce n’est donc que ce plan comptable qui est le« dominant systémique » qui permet au capitalisme de perdurer où qu’il soit, même dans un pays communiste. l’assise de de nos comportement du« vieil homme » se formalisent par rien d’autre que le plan comptable. alors l’on peut faire réguler le capitalisme, le remplacer par le communisme ou tout ce que l’on voudra si l’on compte la recherche du gain par le plan comptable où le travail créateur de richesse fait par le serviteur est considéré comme une charge nous ne changeront pas grand chose.
si l’initiative individuelle est indissociable du désirs d’être et d’exister, elle ne l’est que dans la réalité des autres sans laquelle elle ne resterait qu’une frustration névrotique.

Être capable de grands projets n’est plus à la disposition d’un individu. chaque initiative d’un n’est que la résultante d’un cumul de savoirs dont chacun à bénéficié dans un milieu endogamique plus ou moins favorable sans lesquels notre monde n’existerait pas.
il me semble qu’aujourd’hui les citoyens croient qu’ils naissent avec la science infuse avec un savoir spontané, alors qu’ils ont toujours peur du noir et sursaute au bruit du tonnerre alors qu’ils devraient danser car ils sont vivant.

7000 ans ce n’est rien dans la vie des hommes. envisagerons nous un jour de prendre un peu plus de distance avec ce « vieil homme » pour comprendre que si quelqu’un entreprend il est naturel qui conserve le bénéfice de ses efforts, mais si pour atteindre son but il a besoin de l’aide d’autrui, c’est lui qui est demandeur, même si le vieil homme lui dit de profiter de la situation.
Alors si c’est le cas, s’il veut être son maitre , qu’il reste seul, sinon il convient de trouver un moyen de collaboration ou l’apport de l’effort de l’autre reste sa propriété et la part du résultat du but qu’ils atteignent au prorata de leurs apports respectifs. nous n’en sommes pas là loin s’en faut. Cela signifie qu’il faut faire du travail salarié un apport de capital, car c’est là sa réalité.

Nous avons même créer l’annihilation de l’humain, la Société Anonyme. N’est ce pas merveilleux pour des oligarques ou tous ceux que tu veux qui nous rappellent sans cesse que nous devons assumer nos responsabilités. Et quand ils sont condamner, comme Total ou les marchands de yaourts, c’est l’entreprise qui l’est, de telle manière que le coût de la condamnation au lieu d’être prélevé sur le dividende des actionnaires, il sera grâce au plan comptable ventilé de telle sorte qu’au final ce sera le client qui payera.
Enfin pour conclure, le prêt est devenu une véritable arnaque, si je ne suis pas opposé à la création d’un capital, car je vois mal chaque citoyen donner leur obole pour réaliser de grands projets,( alors qu’ils ont abandonné le pouvoir d’émettre du capital si nécessaire, et râle à la moindre levé d’un prélèvement), mais en plus ils vont devoir rendre des intérêts sur leur propre argent, qu’ils remboursent le double du capital qu’ils ont emprunter.
Est -ce là la régulation de la main invisible qui nous oblige dans le cadre de l’auto régulation à trouver d’autres solutions, puisque, et j’en terminerai avec cela, les conditions de production qui sont les nôtres ne sont pas favorables au développent de la vie, car dans elles pays riches, les pays occidentaux, les autochtones ne renouvellent pas leurs populations, signe s’il en était que le capitalisme distordu par le culturel n’est pas si bénéfique que cela, et si nous sommes en situation hédoniste, il est obligeait de constater par notre histoire que ce n’est pas grâce à ceux qui exploitaient les autres et que c’est un mauvais jugement dans le cadre actuel d’obliger les capitalistes à redistribuer leur capital, car il le reprennent au centuple.
Comme l’on doit admettre que ce ne sont pas les pauvres qui se révoltent.
c’est donc l’instruction, la connaissance, les savoirs et non seulement l’éducation qui ont permis aux hommes d’évoluer , dans le cadre de la main invisible, si cette main n’est que l’ignorance de notre futur et no celle qui du joug, des carcans et toutes soumissions qu’il faudrait accepter en son nom.
http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Le-capitalometre-8441227.html

cordialement.


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