@alinea
Dès le referendum magouillé de 2005, j’avais compris que le fonctionnement de l’ Europe était une dictature. A mon avis, le meilleur service à rendre aux Grecs, c’est de cesser de croire que l’ Europe peut être source d’une solution quelconque, alors qu’elle est la cause, et de croire qu’on peut la changer.
Ceux qui dirigent la Troïka ne sont pas des perdreaux de l’année, ils savent parfaitement que leurs politiques vont répandre la misère et le mécontentement. Ils ont tout verrouillé pour que rien ne change, en particulier par la règle de l’unanimité. La seule issue, c’est la fuite.
Pour remettre en place toutes les lois nationales qu’ils ont fait sauter en dérégulant et en privatisant à tout va.
Ce qu’ils appellent « dérégulations », « réformes structurelles », c’est la destruction méthodique de lois qui avaient été mises en place au niveau national, très souvent après des luttes syndicales, pour protéger les salariés, les biens publics, les entreprises et les emplois.
Tout ce qui a été défait peut être remis en place.
La misère et la mondialisation ne sont pas des fatalités.