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En réponse à :


lsga lsga 16 mars 2015 17:21

bien sûr que si. Les auteurs libéraux comme Ricardo et Smith, non. Mais Marx, oui. 

 
Exemple : 
« Par l’exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand désespoir des réactionnaires, elle a enlevé à l’industrie sa base nationale. Les vieilles industries nationales ont été détruites et le sont encore chaque jour. Elles sont supplantées par de nouvelles industries, dont l’adoption devient une question de vie ou de mort pour toutes les nations civilisées, industries qui n’emploient plus des matières premières indigènes, mais des matières premières venues des régions les plus lointaines, et dont les produits se consomment non seulement dans le pays même, mais dans toutes les parties du globe. A la place des anciens besoins, satisfaits par les produits nationaux, naissent des besoins nouveaux, réclamant pour leur satisfaction les produits des contrées et des climats les plus lointains. A la place de l’ancien isolement des provinces et des nations se suffisant à elles-mêmes, se développent des relations universelles, une interdépendance universelle des nations. »
Marx, 1847
 
Le développement des réseaux et des moyens de communication est au COEUR de sa réflexion sur le processus révolutionnaire. 
Le développement technologique, qui est incompatible avec le Capitalisme, c’est simplement le centre de sa critique du Capitalisme. 
 
Je vous conseille de lire cette très courte définition de la composition organique du Capital (qui pour Marx, est la vrai cause de la baisse tendancielle du taux de profit), et ensuite de regarder ce magnifique reportage américain sur l’abolition du travail (le mot d’ordre Marxiste par excellence).
 
Marx avait 150 ans d’avance sur son temps, c’est tout le problème. 
Pour lui, le 20ème siècle devait nécessairement être celui de Ricardo et Smith. Rappelons qu’il soutenait les libre-échangistes (on dirait les « néo-libéraux » aujourd’hui) contre les bismarckiens et les réformistes (on dirait les keynésiens et les gauchistes aujourd’hui.)
 
Enfin, si pour vous, Marx est un peu trop fort en café ; je vous conseille de lire Schumpeter, qui a fait une reformulation petite bourgeoise et tronquée de ses théories. 

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