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christophe nicolas christophe nicolas 17 mars 2015 19:58

Si l’énergie vous intéresse, vous connaissez certainement la fusion froide qui fait l’objet de l’ICCF19. J’ai décidé de rendre publique le principe de fonctionnement d’un E-cat, machine à fusion froide qui demande tout de même quelques moyens de laboratoire mais à la portée de toute école d’ingénieur. 

 

La commercialisation est bien sure sujette à caution puisque l’inventeur a déposé des brevets et que j’ai protégé les explications mais il n’y a pas de souci pour faire des prototypes à but scientifique. De toute façon, ne rêvez pas, ce sera nationalisable du fait que c’est stratégique. Pensez simplement à me citer ainsi que l’inventeur.

 

Le principe consiste a insérer des atomes d’Hydrogène (proton) dans un puissant champ magnétique créé par des électrons.
 
Pour faire cela, il faut faire diffuser les protons dans un matériau ferromagnétique exposé au champ magnétique d’un solénoïde protégé par une céramique. Andréa Rossi, l’inventeur, utilise une résistance en Inconel, c’est à dire à base de Nickel pour que son rayonnement soit absorbé par la poudre de Nickel, son combustible.
 
Son combustible est en poudre car sous forme solide, les zones de Weiss (domaines ferromagnétiques) sont contraints aux joints de grain (parois de Bloch), ces derniers ne pouvant pivoter. Si on prend de la poudre de Nickel nanométrique ou un peu plus grosse, les grains pourront pivoter et le ferromagnétisme sera d’autant renforcé, de plus, la température de transition qui détruit le ferromagnétisme sera augmentée. 
 
Notons que le nickel doit subir une désorption qui se fait « sous semi vide en atmosphère dihydrogène » à chaud pour éliminer l’azote et l’oxygène qui sont des polluants chimiques et magnétiques et le charger en hydrogène (proton), la molécule H² se dissociant sur un catalyseur, du platine ou du palladium en nanoparticules dans le nickel. Ceci est décrit dans la littérature du Pr Focardi. 
 
Il faut une forte puissance électrique au départ pendant un certain temps pour amorcer la réaction. le processus se faisant en atmosphère de dihydrogène sous pression à 20 bars. Le signal électrique doit être adapté au potentiel de dissociation du dihydrogène, il doit donc être dissymétrique mais il faut demander à un chimiste et cela demande des essais. 
 
Voilà, les conditions sont réunies, les moments magnétiques s’alignent et si le phénomène est suffisamment puissant, il se passe ce qu’on appelle une réfrigération magnétique qui expulse de l’énergie cinétique sous forme de rayonnement. Ce phénomène est important car c’est ce qui a bloqué presque tous les gens de la fusion froide, comment évacuer la chaleur qui va casser le dispositif ? La matière est alors dans un état ordonné. 
 
Comment marche le réacteur ? 
 
Il y a plusieurs possibilités, la première est d’obtenir des fusions lorsque deux particules se rencontrent avec les moments magnétiques alignés en postulant qu’il n’y a pas d’interaction dans cette direction mais il faut que ce soit extrêmement bien aligné donc un milieu parfaitement ordonné donc un puissant champ ; la deuxième est de dire que les protons, soumis a un champ créé par des électrons, subissent une décélération de rotation qui les transforme en neutron quasi immobiles lesquels seront captés en fusion isotopique. L’analyse de plusieurs travaux montre que ces deux mécanismes existent. En fait, le champ déstabilise les atomes ce qui les fait évoluer vers un état plus stable libérant de l’énergie quelque soit le type de réaction. Si la température monte excessivement, l’alignement magnétique cède et la réaction cesse, c’est donc sécuritaire. Ce type de processus peut décontaminer mais pour une approche industrielle, il y aura d’autres méthodes.
 
A noter que dans l’hot cat, il n’y a pas de dihydrognène sous pression, le catalyseur est du Tétrahydruroaluminate de lithium (Li-Al-H4). Le Lithium améliore les bombes thermonucléaires.

Voilà, il n’y a rien de magique mais que des choses logiques sauf que certaines idées dérangent les lobbys industriels et scientifiques alors qu’un bon gros surgénérateur à 10 milliards avec des réactivités non contrôlées, c’est tellement plus fun... 

Vous voyez, l’avenir n’est pas fermé et c’est loin d’être le seul système de ce type.

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