• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Pascal L 21 mars 2015 19:10

L’article est intéressant, car il fixe bien les ordres de grandeur. 


Il faut tempérer le prix de l’énergie avec la disponibilité de celle-ci. Il est probable que l’on aille vers un prix qui varie en fonction de l’offre et de la demande et les centrales qui peuvent produire avec régularité aux heures de pointe ont un avantage. La rentabilité de ces centrales sera meilleure, même si le prix de production est plus élevé. Dans ces conditions, le solaire n’y survivra pas alors que la biomasse qui n’est pas onéreuse va voir son avantage augmenter. Dommage que le potentiel ne soit pas énorme.
Les usines marémotrices n’ont pas beaucoup d’avenir. EDF ne lancera pas d’autres projets. Les conséquences écologiques du barrage de la Rance ne sont pas négligeables.

La répartition des centrales est essentiel pour le bon fonctionnement, la Bretagne sera sans doute la première région coupée en cas de problème et la Provence devrait suivre. Créer des petites centrales peut aider, mais l’éolien et le solaire ne fonctionnent pas les nuits sans vent, ce qui ne diminue donc pas le besoin de transport. Les petites centrales peuvent poser beaucoup de problèmes à leurs voisins si le courant produit n’a pas une forme très sinusoïdale ou si le cos Phi n’est pas dans les normes. EDF n’aime pas acheter les parasites au prix fort.

Les régulateurs de l’énergie ont besoin de grosses centrales pour la régulation, donc ce mode de production continuera à exister. La disponibilité de l’Uranium n’est pas un problème ; les centrales nucléaires à Uranium seront un jour remplacées par des centrales à Thorium, beaucoup plus abondant sur la planète et brûleront également une partie de leurs déchets.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès