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Layly Victor Layly Victor 30 mars 2015 19:20

cher Geneste

je ne suis pas étonné que les idéologues bobo-socialistes vous aient envoyé une rafale de moins.
Ce Bakerstreet, c’est l’archétype de l’idéologie socialiste crasse, celle du nivellement par le bas, de la promotion du moindre effort et de la séduction médiatico-sociétale comme idéal de vie, et de l’art de parler de ce dont on ignore tout comme méthode préférée.

Je répondrai sur plusieurs points.

Les mathématiques sont au coeur de l’évolution des technologies avancées.
Contrairement à ce que croient les ânes socialistes et les journalistes ignares, les tablettes numériques chères à Hollande, à La Hidalgo et à la Najat ne peuvent pas remplacer l’enseignement des mathématiques. Et les ordinateurs ne peuvent pas remplacer l’être humain qui les programme : ce sont de grosses règles à calcul qui ne font que réaliser des séquences d’opérations demandées par le programmeur. Pour ce qui est des technologies de pointe, les mathématiques supérieures sont indispensables. Prenons l’exemple du GPS. Il repose sur la génération de nombres aléatoires par les congruances. De plus, pour atteindre le niveau de précision actuel, il faut faire appel à la relativité générale.
Il y a beaucoup d’autres exemples. Donc, comme on aura de plus en plus besoin des mathématiques, au contraire de ce que disent les journalistes ignares, et comme on supprime leur enseignement, il y aura une élite de plus en plus restreinte qui aura de plus en plus de pouvoir.

Les mathématiques sont la discipline la plus « égalitariste »

Contrairement aux affirmations délirantes des démagogues politicards, (et des APEM, associations de parents d’élèves médiocres), l’histoire des mathématiques en France, et je crois que c’est vrai partout ailleurs, montre que ce sont pratiquement tout le temps des enfants de milieux ouvriers ou paysans qui ont donné les plus grands mathématiciens. Elie Cartan était le fils d’un forgeron de village, dans la Lorraine profonde. Alexandre Grothendieck le fils de rescapés des camps de concentration. Prenez les tous, tous les plus grands : Poincaré, Schwartz, Lagrange, Cauchy, Dieudonné, Fourier, Laplace, Legendre, Lebesgue, et tant d’autres, qui ont fait le rayonnement des mathématiques françaises (un japonais m’a dit un jour : « la France c’est le pays de Lagrange »), combien étaient des enfants de la bourgeoisie ?
Ceci est peut-être du au fait que les enfants de paysans ou d’ouvriers étaient plus éduqués dans le goût de l’effort et de la persévérance, alors que les enfants de la bourgeoisie étaient plus éduqués dans le goût de la séduction et du brillant.
Pour ceux qui ne me croiraient pas, pour ceux qui s’obstinent à croire qu’il faut être fils de riche pour faire des maths, sachez que le plus grand mathématicien de tous les temps, Ramanunjam, était un enfant pauvre du Sud de l’Inde, qui gardait les chèvres.
La bourgeoisie dominante, qui veut écraser les peuples sous son joug, a très peur de ceci, et voudrait bien effacer des mémoires l’histoire de ces grands mathématiciens.
Et les classes populaires sont intoxiquées par ce lavage de cerveau des journalistes qui vise à leur faire croire que les maths, c’est une affaire de gosses de riches.

Les mathématiques, c’est l’apprentissage de la liberté

Quand vous faites un raisonnement de mathématiques, vous êtes seul juge de la justesse ou pas de ce raisonnement. S’il est juste, vous le savez, et s’il est faux, vous le savez aussi. Dans ce dernier cas, soit vous vous avouez vaincu, soit vous recommencez. Ce n’est pas une affaire de pouvoir, d’étiquette politique ou de chapelle. Cette liberté fait très peur aux classes dominantes.

Les mathématiques, c’est l’étude de la beauté

Une beauté sans fard et sans artifices. La première fois de ma vie que j’ai vu le théorème de Cauchy, j’étais ébloui par tant de beauté, tant d’harmonie, tant de simplicité. Je ne suis pas le seul. C’est un théorème cher au coeur de tous ceux qui ont fait des maths.
Ceci contrarie beaucoup les Filipetti et Hidalgo qui veulent nous enfoncer dans le crane que la beauté, ce sont les étrons géants de leur copain Mac Carthy.
Qu’un jeune soit enthousiasmé par un beau théorème, c’est très dangereux pour les tenants de l’ordre établi. D’autant plus que ce jeune va moins s’intéresser aux débats des clowns pitoyables lors des soirées électorales.
On préfère de loin une bande d’abrutis incultes tenus en laisse par leurs smartphones.

Ceci est vrai pour la littérature, la poésie, l’histoire, les sciences physiques, les sciences du vivant, la géographie. La bataille décisive pour sauver ce monde en détresse, c’est la bataille pour la culture. Ce qui est écoeurant, c’est que les partisans de cette nouvelle barbarie prétendent agir au nom de l’égalité.

La baisse générale continue du niveau de l’enseignement des mathématiques et des autres disciplines n’est pas le fait des enseignants qui font tout ce qu’ils peuvent. C’est la volonté de la direction socialo-franc maçonne de l’éducation nationale (suppression de l’initiation au calcul intégral et de l’histoire en terminale S, par exemple) qui s’appuie, pour son oeuvre de destruction, sue les APEM (associations de parents d’élèves médiocres).

Merci à l’auteur pour son bel effort incompris des ayatollas.


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