Et la Corrida ??
L’article 521-1 du Code pénal, section Crimes et Délits, dispose en son
alinéa premier que « le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices
graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un
animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans
d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ».
Mais, depuis cinquante ans, il est dans la législation française une loi
injuste, en contradiction avec le principe même de la République « Une et
indivisible ». Il s’agit de la loi Ramarony-Sourbet du 24 avril 1951 qui
pose une exception à ce principe.
L’alinéa 7 (anciennement alinéa 3) de ce même article 521-1 du Code pénal
dispose dès lors que « les dispositions du présent article ne sont pas
applicables aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue
peut être établie ».
C’est-à-dire une corrida organisée à Paris le clown qui gigote devant un
animal affaibli risque
30 000 euros d’amende