• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


zamenhof_ludwig 23 mai 2007 11:25

Etonnant d’affirmer que le volapük pourrait servir de langue internationale pour la communication technique. En effet, car le volapük inventé quelques années avant l’espéranto était certes d’une logique à tout épreuve, mais totalement imprononcable, c’est pour cette raison que dès la parution du bouquin de Zamenhof sur l’espéranto, la majorité des volapukistes d’alors migrèrent sur cette nouvelle langue. D’autre part, il existe toute une série de mots spécfiques aux domaines de la biologie, de l’informatique, des maths, qui ont été créés par et pour les espérantophones ayant besoin d’un vocabulaire technique. La grande flexibilité de l’espéranto grace à son jeu de suffixe permet une grande richesse que peut d’autres langues peuvent offir. Un petit exemple : la racine ilo correspond à la notion d’outil que l’on peut décliner à l’infini pour préciser le domaine d’application de l’outil à traduire.

Et en ce qui concerne la poésie, je crois me souvenir que Claude Piron dans un de ses bouqins, prenait l’exemple d’un proverbe chinois dont la traduction en francais ne pouvait pas rendre la véritable évocation poétique voulue par le poête chinois et qui fut traduit en espéranto comme « Patro patru, Filo filu », l’idée sous jacente de ce proverbe était qu’un père devait se comporter en bon père de famille et le fils devait se comporter en bon fils, un espérantophone pourra apprécier la puissance évocatrice et la concision de ce proverbe qui je crois était traduit par 4 idéogrammes traduits en espéranto par 4 éléments.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès