Perso, j’ai pas été des manifs car justement, j’aimais trop Hara-Kiri et l’ancien Charlie pour cautionner cette grand-messe nationale. Choron et Reiser ont du se bidonner à en faire trembler leur pierre tombale en voyant cette mascarade si vite récupérée. Eux qui ont toujours été à contre-courant, soudain transformés en icônes, c’est juste à pleurer de rire. Une dernière blague à leur dépends. Le vrai Charlie était mort depuis longtemps, ils n’ont tué que le fantôme de Charlie (et accessoirement des artistes irremplaçables).
Reste l’émotion, réelle, d’un peuple pour ses trublions. J’en veux aux politiques, aux médias, certainement pas aux manifestants qui ont exprimé ensemble leur tristesse d’une manière maladroite, mais touchante.
God damn the pusher.