« Or, il semble quasi-certain que cette nation, farouchement
pro-européenne à la différence de l’Angleterre, choisirait cette fois de
divorcer du Royaume-Uni pour ne pas être entraînée contre sa volonté
hors de l’UE. »
le Parti national écossais (SNP) l’a emporté grâce à une campagne contre l’austérité,
la guerre et les dépenses sur les missiles nucléaires et pour un
développement massif des services publics, dont l’éducation et la santé.
Dans l’hypothèse où le SNP romprait avec le consensus « néolibéral » ce parti se trouverait totalement en dehors des règles de l’Union européenne. Une Écosse indépendante devrait se soumettre (comme tous les
autres pays membres) au
conservatisme régnant à Bruxelles comme à Westminster.
Pour une Écosse indépendante (tout comme pour l’Irlande républicaine voisine) rompre avec le colonisateur sans retomber dans une servitude de même intensité nécessite de rompre avec les lois « nationales » anglaises et avec les traités européens...
Ce ne peut être qu’un acte unilatéral, effectué en force et par la volonté consciente des Écossais imposant leur souveraineté aux colonisateurs et à l’Union européenne.