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sls0 sls0 15 mai 2015 05:41

Il y a les chefs des syndicats, les syndicalistes et parfois on oublie les syndiqués.

Le syndiqué des années 70. (avant je ne bossais pas)
Un peu d’argent de coté pour acheté quelque chose, ça peut servir en cas de grève, on est très fort, si ça dure un mois, on tient le choc et si on est assez fort une partie des jours de grève seront payés.
Je suis dans un pays fortement industrialisé, la personne que je croise a certainement la même vie que moi et est certainement syndiqué et il y a de grandes chances que l’on partages plus ou moins les mêmes valeurs.
Je travaillais à la centrale EDF de Dunkerque, un jour pour aider les gens d’USINOR dans une grève par solidarité on s’y est mis, une journée et c’est bâclé.

Le syndiqué des années 80.
L’argent de coté c’est plus la mode, il y a le prêt à la consommation. Coté force ce n’est plus la même chose, faire dans la durée quand on a plus d’argent de coté et au contraire un prêt à remboursé c’est le couteau sous la gorge, on est assez faible, le rapport de force à changer de camp.
Avec la désindustrialisation qui c’est mis en marche, les personnes que je croisent on de moins en moins mon profil, des chômeurs qui essaient de se reconvertir dans le tertiaire.
Début de la fin pour les syndicats, les syndiqués dans le tertiaire c’est plus trop la mode, pour avoir la force d’un groupe, un groupe est nécessaire.
Le monde industriel, c’est beaucoup de monde avec les mêmes conditions de travail et une solidarité de masse, le tertiaire, c’est complètement différent, le nombre à disparu.
Personnellement j’ai la chance d’avoir un boulot spécialisé qui me fait gagner plus d’argent que la plupart des collègues, le prêt personnelle me donne des boutons je suis beaucoup plus fort mais plus majoritaire voir à la mode. Avec l’Afghanistan, mon histoire d’amour avec la CGT s’achève, comme je suis un emmerdeur je continue à payer le timbre pour l’oeuvre sociale le NID.

Le syndiqué des années 90 et après.
La désindustrialisation continue, la mondialisation arrive, c’est le cauchemar pour les syndicats et le rêve pour le CAC 40.
Quand on voir les courbes, il ne reste que du tertiaire.
La part des salaires dans la valeur ajoutée à furieusement baissé et celles des actionnaires furieusement augmenté.

Et les syndicats dans tout ça, pour les syndicats des actionnaires ça va, l’argent c’est le nerf de la guerre, pour les autres il reste à lutter contre moins de précarité avec beaucoup moins de moyen.
Ils rêvent d’une époque où la lutte c’était pour l’augmentation des salaires, putain de prêts personnels et de désindustrialisation.

Oui je ne suis pas prêt personnel, la réaction d’enfant gâté, tout et tout de suite j’ai réussi à évité.
J’ai eu avec un décalage de 6 mois en moyenne pour posséder, j’ai payé moins cher, j’étais libre (le principal) et avec le recul, j’ai l’impression d’en avoir eu plus.


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