On voudra bien aussi se souvenir qu’en 1940 le PCF est interdit, qu’il est déjà dans la clandestinité, et que la répression s’abat sur lui, comme par exemple, s’agissant de Ambroise Croizat, député communiste (futur ministre de De Gaule à la Libération et fondateur de la sécurité sociale) :
’’Arrêté dans la nuit du 7 au 8 octobre 1939 — comme d’autres députés communistes —, déchu de son mandat de député le 20 février 1940, il est condamné le 3 avril à cinq ans de prison et à 4 000 francs d’amende8[réf. incomplète]. Ayant transité par 14 prisons, il finit par être transféré en mars 1941 au bagne de Maison Carrée dans la banlieue d’Alger. ’’