Votre conclusion pose en fait deux problématique duales :
1 - Devons-nous considérer que le RMI et les aides afférentes comme un revenu trop élevé par rapport au minimal salarial ?
2 - Ou devons-nous aborder la problématique, en partant de l’hypothèse, semble-t-il réaliste, que le RMI et aides afférentes ne couvrent pas les besoins vitaux minimum, que le minimal salarial est trop bas ?
Si vous préférez, dans un raisonnement mathématique, lorsque nous exprimons une problématique de différentiel de deux nombres, il faut savoir si la valeur la plus basse est trop élevée (discours largement répendu par nos politiques de tous bords) ou est-ce la valeur la plus élevée qui est trop basse (cela étant un peu plus complexe à résoudre) ?
Bien entendu, tout raisonnement à ce niveau pose le postulat que, dans une société, et en tant que libéral, chaque être constituant la société doit pouvoir s’exprimer en fonction de ce qu’il est ; c’est me semble-t-il une approche libérale (dans le sens éthimologique et non exclusivement économique). Il me semble que nous ne pouvons parler de libéralisme sans parler de société ; l’objectif étant de créer une société libérale et non exclusivement économiquement libérale au détriment des autres facteurs libéraux.