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En réponse à :


minijack minijack 28 décembre 2006 00:46

Bah ! Arretez Gérard. Soit vous faites vraiment dans la désinformation dirigée, soit vous ne savez pas de quoi vous parlez : Les auteurs n’ont pas le choix de voir des DRM ou pas sur leurs oeuvres. En tous cas pas le choix individuel puisque la Sacem (mais aussi la SACD, la SGDL et quelques autres) se sont prononcées POUR les DRM introduits par DADVSI. Or ces organismes sont phagocytés par les industries qui IMPOSENT ces mesures techniques à toute la production de leurs artistes sous contrat.

Plus grave encore, sauf exception dans quelques petites sociétés de production indépendantes (mais y en a-t-il encore beaucoup qui le soient vraiment ?), il est impossible pour un artiste « signé » par une major de mettre une oeuvre à disposition, même une nouvelle oeuvre inédite, sauf à payer lui-même la Sacem !!! C’est le monde à l’envers ! Et c’est bien la preuve que paradoxalement les auteurs ne sont pas libres, contrairement à ce que vous affirmez faussement. Leurs contrats ne sont pas « avec DRM ou pas », c’est « avec DRM ou rien ». Est-ce clair ? Et c’est précisément ce que je m’efforce de dénoncer. Un auteur n’a pas à être le valet de l’industrie. Sauf à nous produire de la m.... formatée et prémâchée, c’est elle qui a besoin des créateurs. Pas l’inverse. En tous cas plus maintenant !

Mais de par leur position de monopole, ce sont bien les industries qui commandent tout ! Et spécialement la « diffusion » qui va faire qu’une oeuvre sera connue ou pas, et donc vendue ou pas. Dès qu’il signe, l’artiste n’est plus libre. Il devient entièrement dépendant du système médiatique globalisé de l’usine de plastique jusqu’au rayon de la FNAC en passant par le moteur essentiel qu’est la « diffusion » sur les medias.

L’une des dernières péripéties est le refus par « Univers sale » de rendre à Johnny ses bandes-mères (les matrices de ses disques depuis trente ans) malgré la rupture de contrat. Il a bien raison de s’être barré en Suisse qui est toujours hors Europe. La France est devenue le valet de l’industrie américaine d’entertainment.

Et ceci ne se limite pas à la musique. L’édition littéraire et les journaux comme la radio et la TV en sont tout autant prisonniers, il faut le savoir. Ce qui fait que les auteurs, tout comme les journalistes, sont « otages » de groupes financiers internationaux et plus particulièrement de fonds de pensions américains, dont le trop célèbre Carlyle (émanation de la CIA) qui sert la politique de Bush. Tout se tient. Et je ne suis pas parano, simplement « lucide »...

Les « citoyens français » dont vous vous targuez d’être DOIVENT ÊTRE MIS AU COURANT de la situation !

 smiley


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