Le totem bobo bobo vert le plus original, sûrement inspiré par un gallo-romain qui passait, est ReKo-KiMaTix.
Il annonce les temps eschatologiques des bono bobo verts, la fin du
monde dans le feu final. Un foyer souterrain, caché soigneusement, est
alimenté par les shamans (genre d’hypocauste), et au dessus, un
caldarium représente « Du flot de ma mère ». L’eau (la mère donc), est
très chargée en mauvais esprits Karbon et KiPu, et
commence par dégazer des bulles sous l’effet de la chaleur (mais ça les
bono bobo verts ne le savent pas) et finit par bouillonner. Les shamans
rusés affirment alors que Karbon et Kipu ont tué l’eau avec leurs
bulles. Le bono bobo vert mettrait la main au début il verrait que l’eau
commence à chauffer avant (la courbe de CO2 SUIT la courbe de température),
mais les shamans l’interdisent évidemment ! Ils ont jeté dans le bain
bouillonnant un anthropologue hérétique, qui avait osé le faire (Pr. Cloud du CERN).
Le seul objectif des shamans est de justifier le tabou formel, pour les
bono bobos verts, de péter : les mauvais esprits ne doivent pas sortir,
comme avertit le totem, sinon l’apocalypse.
Le bono bobo vert est un peu benêt, héritage de ses ancêtres qui ont
tous raté leurs examens et sont devenus hippies et dégénérescence de
consanguinité (3% des bobo).
Mais durant la grande fête du potlatch (partage de l’extorsion de
plus-value laissée par les Seigneurs), les bono bobo verts ont le record
de goinfrerie par bobo, récompense de leurs léchages assidus d’un autre
grand clan.