@Claudec
A la grosse louche, on est 11 millions d’habitants en Belgique : j’exclus du calcul 6 millions 1/2 de flamands et il reste 900000 francophones à Bruxelles, le reste se répartissant sur une surface équivalent à 2 départements français !
Sans se fier à de quelconques statistiques, pas très difficile dans un tel contexte de connaître la réputation des écoles, de se faire une idée du niveau de compétence des gens qui en sont sortis et que je croise, ni de le recouper avec les filières d’enseignement qu’ils ont suivi.
Ajoutons qu’en considération d’un système d’inscriptions particulièrement indigeste d’entrée dans l’enseignement secondaire, les parents se renseignent car - tous réseaux confondus - les places pour offrir à leurs chérubins l’accès aux meilleures écoles sont très disputées !
A noter qu’on distingue ici entre réseau public, réseau « libre » subventionné, et écoles privées. Seul l’accès à ces dernières est payant (et non-subsidié) ! Si l’’accès au réseau public est totalement gratuit, l’accès au réseau libre implique certains frais (photocopies, activités parascolaires, excursions, ...), mais reste accessible à toutes les bourses.
En fait, ce système est sûrement loin d’être parfait (on est en Belgique, quand même ! ), mais, malgré la valse €uropéenne de dégraissage des budgets, il convient et fonctionne relativement bien.
Et j’incline à penser que la concurrence de plusieurs réseaux est meilleure garante d’une saine émulation et d’une qualité d’enseignement bénéfique au final à toutes et tous que les fort hypothétiques vertus de son éventuelle uniformisation !
Cordialement !