Si tous nos maux
perdurent et s’amplifient partout dans la monde, en dépit de rares
exceptions et pauses ici ou là ; si le chômage et la pauvreté
augmentent, si les inégalités sociales se creusent, si les
revendications et les violences se multiplient, si le climat et
l’environnement se dégradent chaque jour davantage, les raisons en
sont l’augmentation considérable de la population mondiale et celle
de la richesse globale qu’une partie de cette même population génère
par son activité, avec l’aide du progrès ; le partage de cette
richesse, entre nations comme entre individus, étant une toute autre
affaire où s’affrontent, moins des faits et des chiffres que des
sentiments.
Chaque jour, 200 à 250
000 êtres humains supplémentaires déferlent sur la planète. Par
l’effet de la structure pyramidale de la société et du sort qui les
fait naître ce qu’ils sont – des pauvres ne pouvant enfanter que
des pauvres, quel que soit l’avenir de chacun. Assujettis aux taux de
natalité les plus élevés, les pauvres, qui représentent la grande
majorité de ces nouveaux arrivants, vont s’ajouter à ceux qui
surpeuplent déjà la base de la pyramide sociale. Et les y
rejoignent les victimes, de tous horizons et de toutes conditions,
d’une bataille pour l’emploi aux dimensions désormais planétaires,
pendant que le sommet de cette même pyramide sociale ne cesse de
s’élever.
Et c’est ainsi que le
nombre nous entraîne vers le pire.
Pour approfondir cette
réaction :
http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com