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En réponse à :


Ontologiae 5 janvier 2007 12:32

Je me suis aperçu de mon erreur, il faut donc que j’y réfléchisse. J’y consacrerai d’ailleurs probablement un article, c’est un sujet fondamental.

Quid du métalangage ?

En informatique, un métalangage est un langage de programmation à l’aide duquel on définit ce que l’on veut obtenir. On passe d’une sémantique dénotationelle/axiomatique à une sémantique opérationelle. En axiomatique, on définit ce qu’on veut obtenir. En opérationnel, on définit les états mémoires successifs d’un automates qui va faire le travail : on décrit comment on va faire pour l’obtenir. C’est d’ailleurs l’origine des bugs : on se plante facilement à décrire l’algorithme permettant d’obtenir ce que l’on veut. http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9mantique_axiomatique http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9mantique_op%C3%A9rationnelle http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9mantique_d%C3%A9notationnelle

SQL ou les expressions régulières sont des exemples de langages à sémantique axiomatique, ou métalangage. En effet, on se contente de décrire ce que l’on cherche. SQL est un langage permettant de récupérer des données dans des bases de données. Ce site, comme quasiment tous les autres utilisent massivement ce langage. http://fr.wikipedia.org/wiki/SQL

Select Nom_Ville from liste_villes where region=’PACA’ and nb_habitant>150000

Dans cet exemple, le moteur de base de données va générer un algorithme qui va sélectionner dans la base les villes de la région PACA de plus de 150 000 habitants. On a bien un méta langage : SQL.

C’est pareil pour la génétique : le code génétique est un métalangage décrivant un but (une séquence protéique). J’en suis venu à penser (et attention, pour moi, il n’y aucun finalisme là dedans, que des maths) qu’il doit y avoir plusieurs niveau méta. J’en suis venu à cette conclusion lorsqu’un ami m’expliquait qu’il existe une sorte de second coeur dans le cou de la girafe, et que le fait qu’il soit apparu au hasard d’une mutation génétique est un peu gros. Je pense donc que le code génétique (à moins que ce soit son sous système d’expression) possède un sorte de système de cohérence qui exporte les contraintes : si le cou s’allonge, alors la contrainte de pompage est automatiquement transféré dans le code codant l’embryogénèse (les gènes architectes). Je ne suis pas biologiste, mais algorithmiquement il doit y avoir un truc dans le genre.

Ainsi va d’ailleurs (je pense) la société : constitué de divers systèmes multi-agents (SMA) http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_multi-agents (la notion est récursive : un agent peut être un système multi agent (ie. une entreprise est un agent d’un SMA « groupe », un service dans une entreprise est un agent du SMA entreprise, un employé est un agent du SMA « service compta de l’entreprise »)), les différents niveau interfèrent entre eux aux moyens de divers métalangages edictant des métarègles (une métarègle étant une règle générant des règles).

Il reste à prouver que le darwinisme émerge d’un système multi agents structuré et généré par un métalangage capable de se reproduire, apparier, etc... mais j’ai faim smiley


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