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Bertrand Loubard 15 octobre 2015 16:49

Le plus troublant (et peut-être plus révélateur) des « récits » rapportant les conclusions des enquêteurs de ce type d’actes de terrorisme c’est la structure systémique qu’en adoptent leurs auteurs. Cette structure incite les « commentateurs » à en synthétiser d’une manière lapidaire la teneur : les bons sont innocentés et les méchants sont désignés.

Le défaut de « preuves incriminantes pour l’une des parties » n’innocente pas forcément l’autre partie. L’intérêt d’adopter la stratégie du « récit » consistant à citer les faits mais à taire les noms, incite cependant à la prudence et peut-être même à la suspicion. Et ceci dans la mesure même où citer les noms nuirait à l’une des parties dont les enquêteurs ont des contraintes impérieuses à ne pas impliquer les responsabilités (UE - OTAN).

Des similarités frappantes et troublantes ne seraient-elles pas a trouver (parmi d’autres) dans les affaires suivantes : Maddox - Tonkin - 1964 ; Falcon - Rwanda - 1994 ; Anthrax
- Irak - 2003 ; Snipers - Maïdan - 2013 ; MH17 - Ukraine - 2014.

Plus longtemps on restera dans une situation de « doute raisonnable », plus vite passera le "moment de honte« à avouer qu’on s’est trompé.... »Sorry ! Nous ne savions pas..." (Bill Clinton - Kigali - 1997).


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