"Le monde est comme un immense fleuve parfois capricieux mais qui reste
canalisé dans les sillons techniques et idéologiques bien solides. Ce
monde est fait de biens, de services, de partage mais aussi de beaucoup
de maux. Ou bien on convient que le monde est achevé et que les maux
sont inévitables eu égard aux choix idéologiques et technocratiques
définis par les élites, acceptés plus ou moins par les peuples ; ou bien
on pense un autre monde, ce qui signifie détourner le fleuve en lui
construisant un autre lit."
Que dire de cet intermède fluvial venant après un constat tristounet de l’absence de penseurs à droite comme à gauche ?!
J’en retiens seulement la conclusion sous-entendue positive par l’auteur :
Ou bien on convient que le monde est achevé... ou bien
on pense un autre monde, ce qui signifie détourner le fleuve en lui
construisant un autre lit.«
»détourner le fleuve en lui
construisant un autre lit«
Vaste programme dont l’auteur oublie de nous donner la clef ; encore faut-il qu’il en fut dépositaire !
Pour finir il semble nous dire que s’il n’a pas la clef ; il connait ceux qui la possèdent :
»La pensée est devenue impossible ou du moins, inaccessible sauf pour la minorité éclairée et lucide."
Que l’auteur me permette de lui dire que ça finit mal ; tchatche facile héritée d’un formatage très ancien : quand le maitre conseillait de terminer toujours la copie sur une note optimiste ! [nous le savons, c’est le vent qui porte la péniche sur le fleuve amour]
Merci
CQFD