Walmart, qui avait tenté de s’implanter en Allemagne a dû revendre ses magasins. L’enseigne existe encore là-bas, mais elle cessera d’exister outre-Rhin d’ici la fin de cette année (date à vérifier). Cela montre que n’ayant pu imposer ses horaires hyper-flexibles à ses personnels allemands, Walmart a sans doute préféré jeter l’éponge. Autre constatation, le phénomène américain observé dans l’article n’est possible que parce que le droit du travail est (quasi-) inexistant dans ce pays, et le droit syndical tellement bridé que les syndicats sont moribonds dans la plupart des secteurs. Pas de lois pour les protéger : pas de syndicats, pas d’arbitration de l’Etat, et le tour est joué. « Money speaks » !
Par ailleurs, Walmart tente de s’implanter en Inde et fait faire pression au niveau diplomatique et de la finance internationale auprès du gouvernement indien pour briser sur tout le continent indien le petit commerce de détail qui lui porte ombrage.
La machine est en route et les chacals sont en chasse...