@Claire29
Lorsqu’un médecin prescrit un médicament psy (ou pas) il a à faire l’évaluation bénéfice/risque. En psy, c’est particulièrement aigu. Il est bien connu que certains antidépresseurs et anxiolytiques présentent le risque possible d’une levée d’inhibition pouvant entrainer un passage à l’acte. Les psychiatres connaissent bien ça et, généralement, maitrisent bien le problème.
Le souci chez nous est que la majorité des prescriptions de ces molécules est faite par des généralistes qui ne sont pas formés à ça. Pourquoi un généraliste ? Parce que le patient ne veut pas consulter un psy. Le psy c’est la folie et donc blocage. S’il avait un problème cardiaque il irait voir le spécialiste, là pas. On en est là sur le terrain.
En tant que professionnel, je n’ai jamais eu le sentiment d’un quelconque « silence », ne serait-ce que parce que tous les effets secondaires (même 1 seul observé sur 10 000) et précautions à prendre sont écrits sur la notice. Par contre, une présentation très optimiste des résultats espérés par le labo, ça oui !