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Jean Michel (---.---.247.189) 11 janvier 2007 14:26

Je pensais écrire une note sur le sujet pour Agoravox. Peut-être y reviendrais-je si le sujet trouve l’adhésion d’un certain nombre de citoyens.

Voila mon commentaire à chaud : Certes, les patients ne prennent pas toujours (souvent ?) leur(s) traitement(s) à la lettre. Mais peut-être faut-il essayer de comprendre pourquoi, en les interrogeant directement.

Plaçons-nous sur une problématique parallèle : l’alimentation. Peut-on imaginer que l’industrie agro-alimentaire vienne dans les supermarchés aider les clients à faire leurs courses ? Cela serait choquant n’est-ce pas ? Par contre pourquoi pas mettre des diététiciennesà l’entrée, rémunérée par la sécurité sociale, puisque nous sommes encore dans la période des vœux ?

Revenons à nos moutons...

N’est-ce pas avant tout le rôle du médecin de s’assurer de ce que fait son patient ? Bousculé me dites-vous ? Le patient a des arguments qui valent ce qu’ils valent, mais il faut les entendre.

Est-ce que aux fabricants de le faire, pas du tout sûr, bien que leur aide dans l’éducation puisse être envisagée, par nécéssité économique, on le voit ?

Lorsqu’on lit la notice d’un médicament, n’est-ce pas évident que le patient va se poser des questions, tant la liste d’effets indésirables est longue...

Du côté médical, les médicaments servent souvent à compenser un manque d’hygiène de vie (sédentarité, alimentation déséquilibrée,...). À quand des citoyens en santé responsables ?

De leur côté les associations de patients aussi ont un rôle à jouer si elles savent faire remonter clairement les raisons des obstacles à la compliance.

Un des critères sur lesquels reposent les résultats de l’éducation des patients à leur santé est la conviction pour ces derniers que les avantages du traitement sont supérieurs à ses inconvénients (physiques, psychiques et sociaux) et que le traitement est efficace. Si la médecine est aujourd’hui basée sur des preuves, acceptons que le patient veuille lui aussi en être sûr. Pas si simple...

Quand aux politiques, ils ont en face d’eux des citoyens-électeurs de plus en plus revendicateurs de participation aux débats. Très bien, mais font-ils le poids face à la pression de l’industrie pharmaceutique, pas du tout sûr ?

On progressera sur le sujet lorsque tous ces intervenants pourront se mettre autour d’une table avec un modérateur impartial.

Et malgré tout, souhaitons que le patient reste toujours le décideur final...


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