Bonjour, foufouille
Ce n’est pas une question de « statistiques bidons ». Ou alors de manière marginale. Qui plus est, tous les pays trafiquent peu ou prou leurs chiffres.
Pour ce qui est du chômage, cela tient à la protection des travailleurs : malgré les régressions sociales, la structuration de l’emploi en France reste nettement moins flexible et précaire qu’ailleurs. Une réalité qui a des avantages en période de crise économique, et des inconvénients en période de reprise. Tout dépend si l’on veut privilégier l’accès à l’emploi - fût-il précaire - du plus grand nombre en fragilisant toute la structure, ou si l’on veut privilégier les salariés en place, en acceptant un taux de chômage élevé. A chacun de choisir son option préférée !
Quant au déficit budgétaire - bien réel -, il est lié à l’incapacité de notre personnel politique à rationnaliser les dépenses publiques de manière pertinente et pérenne : soit rien n’est fait, comme avec Hollande ; soit on taille dans les budgets de manière aveugle, comme avec Sarkozy. Dans les deux cas, c’est inepte !