Bonjour, Olivier
Je rejoins l’avis de Hervépasgrave ci-dessus.
En y ajoutant ceci : certains dispositifs et accessoires
peuvent avoir des effets pervers lorsqu’une femme agressée se trompe d’agresseur,
ce qui est déjà arrivé dans la cohue d’une rame de métro ou de train. Sur un
quai parisien très chargé du métro, j’ai vu un jour une lesbienne – elle était
avec sa copine – faire un bond parce qu’elle avait été frôlée involontairement
par un homme qui se hâtait vers sa correspondance. Par chance, cette fille qui
s’est sentie – injustement – agressée n’a eu recours à aucun accessoire.
Il n’empêche que les agressions sexuelles sont un vrai
fléau. Mais c’est à mon avis plus sur le plan de la répression judiciaire et
les mesures de suivi médical que la société doit agir.
Les femmes elles-mêmes doivent prendre conscience qu’il leur suffit très souvent d’élever la voix pour faire fuir les harceleurs. Il leur faut donc surmonter le sentiment de honte, et ce n’est pas facile, mais cela doit être enseigné aux gamines dès l’école !