@Joseph
’ Il cherche à tirer les gens vers le haut.’
CQFD ! :
Comment ’tirer les gens vers le haut’ sans, d’une part savoir mieux qu’eux ce que serait ou pas ’le haut’ ; et, d’autre part, sans se considérer soi-même plus haut que ’les gens’ ?!
’Un état détaché de la foule’ ?
Cela fait penser à ce concept de ’personnes morales’ qui finissent par tirer à Elles les couvertures normalement destinées aux gens sans privilèges.
’nous sommes influencé par les discours qui nous entourent (principe de toute propagande)’ :
Encore heureux : si nous sachions seulement être influencés par les doléances du peuple !
Une propagande subjective est inhérente à toute capacité d’expression : ce qui est inacceptable c’est l’abus qui la caractérise lorsqu’elle est drapée de l’autorité conférée par une légitimation malhonnête.
Pour éviter ’la psychologie des foule, les notions d’inconscient collectif et toutes les études liés aux notions de groupes sociaux’ , il serait bon de souligner la vertu suivante d’un partage des voix bien compris : qui passe par l’isoloir !
Nous oublions trop facilement que le théorème du jury de Condorcet, pour être effectif, sous-entend que chacun vote uniquement selon ses p convictions propres, sans calcul électoral, sans concertation préalable avec les autres électeurs.
Ce qui est fort bien intuité par JJ Rousseau :
- ’Si,
quand le peuple suffisamment informé
délibère,
les citoyens n’avaient aucune communication entre eux, du
grand
nombre de petites différences résulterait
toujours la
volonté générale, et la
délibération
serait toujours bonne. Mais quand il se fait des brigues, des
associations partielles aux dépens de la grande, la
volonté
de chacune de ces associations devient générale
par
rapport à ses membres, et particulière par
rapport à
l’État : on peut dire alors
qu’il n’y a plus autant
de votants que d’hommes, mais seulement autant que
d’associations.
Les différences deviennent moins nombreuses et donnent un
résultat moins général. Enfin quand
une de ces
associations est si grande qu’elle l’emporte sur
toutes les
autres, vous n’avez plus pour résultat une somme
de petites
différences, mais une différence
unique ; alors il
n’y a plus de volonté
générale, et l’avis
qui l’emporte n’est qu’un avis
particulier.’
Le peuple est constitué de citoyens égaux entre eux (en dignité) et qui sont assez grands pour savoir par eux-mêmes comment s’informer et gérer leurs contacts entre eux.