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César Castique César Castique 29 février 2016 14:59

@Joseph

« Pas que, la question était surtout de savoir… »

Il faut vous calmer et ne pas faire une fixation monomaniaque sur le mariage forcé… J’ai choisi cet exemple parce qu’il est élémentaire et simple à exprimer : deux mots. C’est tout

Mais j’aurais tout aussi bien pu évoquer les musulmans qui ne vont jamais manger chez les mécréants par peur des contaminations croisées ; ou ceux qui revendiquent l’aménagement de cantines séparées là où il existe des menus de substitution, pour éviter les mêmes contaminations croisées.

Et pour cela, je ne répondrai pas plus avant sur la question du mariage forcé, auquel je ne concède pas le dixième de l’importance que vous lui accordez.

« En d’autres termes, comment voulez vous qu’il puisse avoir cohabitation si vous rejetez par principe l’autre du fait qu’il n’a pas la même religion que vous… »

Il n’y a de problème qu’avec l’Islam, en tant que ce n’est pas simplement une religion, mais un système religieux, politique, juridique et social qui induit une civilisation incompatible avec la nôtre, comme avec la république et la démocratie.

Et le problème, je vous le répète, se pose au niveau de la cohabitation de millions de personnes avec d’autres millions de personnes, pas au niveau des relations entre individus.

A titre personnel, je n’ai aucun problème avec le « musulman » qui boit son coup, qui aime l’andouillette, qui se fout de savoir s’il y a de la gélatine de porc dans son Flamby, qui laisse sa femme aller au bistrot avec des copines, qui fait son tiercé le dimanche et qui joue régulièrement à l’Euromillions.

« C’était plus une boutade pour montrer une certaine absurdité de ne pas chercher à maîtriser son instinct de rejet de l’autre. »

On peut se demander combien, dans l’histoire, d’aberrations, de tragédies et de massacres ont commencé par une boutade

« Ce que vous ditez est vrai. Le problème c’est que cette apport de technique se fait sur un mode de destruction/reconstruction qui empêche d’avancer sereinement. »

Si la nature humaine était formatée pour faire avancer les peuples dans la sérénité, il y a longtemps qu’on s’en serait aperçu. C’est le genre de bisounourseries auxquelles il m’est impossible de croire. N’oubliez jamais qu’Auschwitz est advenu après les Holbein père et fils, Dürer et Grünewald, après Bach, Mozart et Beethoven, après Leibniz, Kant et Hegel, après Lessing, Goethe et Schiller.

« L’autre question est lié à la perte d’identité. C’est vrai que lors d’une mixité il y aura peu à peu perte de l’identité de tous les partis (les musulmans français sont vu à l’étranger comme français avant d’être musulman, il faut le savoir). »

Ce qui importe, ce n’est pas le regard que les autres portent sur vous, mais le regard que vous portez sur vous-même. Et le problème n’est pas vraiment la perte de l’identité, mais sa contestation par ceux qui vivent et agissent dans l’optique de « détruire l’unité interne des nations européennes  », notamment par l’importation massive d’allogènes alterculturels.

« Mais c’est aussi l’ordre naturel des choses. Les identités de l’humanité ont évolué en 200 000 ans… »

Il n’y a pas d’identité de l’humanité, il y a une nature humaine, qui, sur certains points, se vérifie partout, mais avec des modes d’expression infiniment divers en fonction des structures de la société et de son fonctionnement.

En revanche, il y a une identité de chaque peuple qui est garante de leur pérennité. Les Juifs n’auraient jamais pu survivre à la diaspora, de surcroît sans foyer national, s’il n’avait pas nourri un sentiment d’appartenance identitaire d’une force exceptionnelle.

« Et les conservateurs qui défendent un point de vue, était les progressistes d’hier qui défendaient le même point de vue. Juste une question de temps, alors pourquoi freiner l’inéluctable ? »

L’inéluctable, je ne connais pas. Comme je le disais à un autre interlocuteur, tout ce que je connais de l’avenir, c’est ce qu’en a écrit Oswald Spengler (1880-1936) :

« Du peu que nous pouvons connaître des événements de l’avenir, une chose est certaine : les forces du mouvement du futur ne seront rien d’autre que celles du passé : la volonté du plus fort, les instincts vitaux, la race, la volonté de posséder, et le pouvoir. »

Ceux dont les forces du mouvement déclinent, sont submergés, dominés et finalement phagocytés, et que ce soit « inéluctable », le cas échéant, n’interdit pas de se battre pour sauver l’honneur de notre infime portion de planète.

Qui, toute infime qu’elle soit, occupe les quatre premières places du classement mondial des patrimoines culturels, artistiques nationaux - établi après consultation de 16’000 personnes de quatre continents
- , avec, dans l’ordre, l’Italie, l’Espagne, la Grèce et la France. Ajoutons, pour être complet, que, dans l’ordre toujours, l’Italie et la France occupent la tête du classement de l’influence culturelle

Mais cela n’empêchera certes pas que si nous sommes déjà engagés dans la voie du déclin de l’Empire romain, et bien nous connaîtrons le déclin de l’Empire romain, tel que le décrivait, non sans arrière-pensée j’imagine, le sociologue italien Francesco Alberoni :

« Avec la chute de l’Empire romain, sont arrivés les peuples barbares, hordes de prédateurs, capables seulement de saccager les cités, ne sachant ni cultiver ni construire. Leur domination s’est prolongée pendant plusieurs siècles sous le signe de guerres continues, de la misère et de violences. » Il Giornale (Milan), 5 avril 2015.

C’est à quoi il incombe à nos générations de tenter d’échapper, parce que si nous ne savons pas ce que nous serons, nous avons le droit de lutter pour ne pas devenir ce que nous ne souhaitons pas être


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