Bonjour Nabum
Votre état des lieux est malheureusement une réalité.
Et, involontairement (?), par la formulation d’une phrase, vous donnez une indication sur le sentiment d’impuissance qui émane de tout ça. Vous écrivez :
« Mais ne va-t-on pas cesser de renoncer à la résistance. »
Deux négations n’ont jamais équivalu (si, si, équivalu) à une affirmation.
Il eût été plus optimiste d’écrire :
« Quand allons-nous enfin entrer en résistance ? »
Mais les freins sont nombreux :
- les nantis ont calculé que l’augmentation du nombre de pauvres et la diminution du nombre de riches les enrichissait encore davantage, même si chaque pauvre donne moins ! La pyramide s’écrase, la base devient énorme et le pyramidion se limite à la pointe. Ce n’est pas un accident, c’est une volonté.
- depuis qu’ils ont appris à lire et à écrire, les candidats révolutionnaires ont constaté que, dans l’histoire, ils avaient toujours été trompés par des manipulateurs qui leur ont confisqué leur victoire pour les soumettre.
Alors, pour devenir résistant, il faut être confronté à une situation où le choix est entre la vie et la mort, comme pour les juifs et les communistes pendant la seconde guerre mondiale, et ça, le maîtres du palais l’évitent à tout prix. Leurs guerres sont des guerres par procuration et leurs bannières sont des « false flags ».
Dormez bien braves gens, tout va bien.