Si cette loi disparaissait, les grandes surfaces baisseraient les prix quelques années le temps de faire disparaitre encore 20% de libraires sur les 25%, puis les remonteraient brutalement. C’est ce qui s’est passé pour le commerce de viandes au détail. Elles amélioreraient donc leur profit, mais il n’est pas mauvais aujourd’hui puisqu’elles bénéficient d’un prix plancher calculé pour le producteur marginal.
Mais il y a de toutes façons beaucoup trop de publications pour qu’un libraire puisse les proposer. Donc il les commande. A mon avis, la seule solution pour qu’il puisse se vendre autre chose que des produits de masse, c’est internet, qui permet de gérer une liste infinie de références et de les commander en juste à temps. Mais ça passerait plus par la Poste que par les libraires.
A part ça, j’aime bien Marc Lévy, moi.