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Robert Bibeau Robert Bibeau 3 avril 2016 12:40
@Anthrax

Il est rafraichissant de lire un commentaire réfléchi, complètement erroné, mais élaboré - structuré présentant une ligne directrice que nous allons commenté, car cela en vaut la peine.

1) FAUX, le prolétariat existe bien en France comme vous l’admettez vous-même dans la deuxième partie de votre phrase. Qu’ils ne se reconnaissent pas pour tel - VOUS avez raison. Ceci signifie qu’ils ne sont pas une classe sociale pour soi - mais seulement une classe sociale en soi - inconsciente « numériquement et sociologiquement » comme vous dites. C’est le rôle des révolutionnaires prolétariens de faire prendre conscience à la classe pour qu’elle devienne POUR SOI = POUR LA PRISE DE TOUT LE POUVOIR.

2) La révolte sociale de Mai-1968 n’était pas plus philosophique - théorique - psychologique - idéaliste que toute autre révolte sociale dans le monde ou/et en France. TOUTE révolte sociale est le résultat de la guerre de classe - de la lutte d classe qui se mène sur le front économique (ce que vous admettez en spécifiant que la révolte des jeunes étudiants était contre une société que vous qualifiez de CADENASSÉE c’est-à-dire ne leur offrant pas les emplois adéquat pour des diplômés universitaires petits-bourgeois). Que Mai-68 ait donné lieu à beaucoup de verbiage politico-philosophique pédant et futile ne prouve qu’une chose = l’origine de classe des révoltés. D’ailleurs la petite-bourgeoisie gagna son pari et les prolétaires qui n’étaient pas véritablement en action obtinrent quelques miettes au passage - LA PRODUCTIVITÉ EN USINE ÉTANT LARGEMENT SUFFISANTE.

3) Le mouvement actuel a d’autres origines de classe et surtout en termes de substrat économique en crise profonde. A) Les jeunes perçoivent depuis des décades que les horizons d’emplois se bouche de plus en plus pas des emplois d’universitaires petits bourgeois -LES EMPLOIS TOUT COURT PARTOUT DANS TOUS LES DOMAINES. B) La crise économique s’approfondie et ce n’est pas fini C) Ce que vous qualifiez - méprisant - d’insider - ce sont les millions de prolétaires qui ont déjà un emploi - mais our combien de temps encore et dans quelles conditions surtout. Ceux-là n’avaient pas bouger en Mai-68 parce qu’ils n’étaient pas concerné par les problèmes des petits-bourgeois... ILS N’ONT PAS D’AUTRE CHOIX AUJOURD’HUI QUE DE BOUGER OU DE PÉRIR.

4) J’avoue que je ne sais pas si le prolétariat répondra au défi que lui lance le grand capital international et s’il s’emparera de la pole position et s’il brisera l’assaut de l’ÉTAT FRANÇAIS CAPITALISTE contre leurs conditions de vie et de travail... Je le souhaite mais je sais que les syndicats sont puissants et traitres et qu’ils font rempart devant le capital afin de le protéger. Les ouvriers le savent aussi et sont hésitants à embarquer dans une guerre de classe où ils devront brisé à la fois les syndicats et les CRS et la justice et l’État bourgeois. Ca fait beaucoup.

5) OUBLIEZ vos Krivine et Dany le Rouge et autre merdeux de la go-gauche chiante - Vous ne pourrez avoir ce type de petits-bourgeois prétentieux prendre le lead du mouvement à présent. POURQUOI ? Pour la raison que je vous ai donné plus haut. La composition de classe des manifestants et les conditions économiques de la révolte sociale sont diamétralement opposés à Mai 1968. AUJOURD’HUI ce ne sont pas les universitaires qui se lèvent - ce sont les lycéens - majoritairement fils et filles de prolétaires et eux-mêmes futurs prolétaires. Que Krivine ou le pédophile Dany le Rouge tentent d’aller palabrer leur merde philosophique devant ces jeunes assaisonnées de quelques dizaines de milliers d’ouvriers - SURTOUT DES OUVRIERS NON SYNDIQUÉS dont non assujettis aux encadrements des services d’ordre policiers des syndicats véreux. Marx éloignez de nous tous ces merdeux d’orateurs ulcéreux petits leaders forgés par les médias bourgeois pour liquider notre lutte.

6) Je termine avec votre dernière phrase qui révèle votre origine de classe. OUI il y a des ventres vides - des stressés - des candidats au suicide - des ouvriers qui bossent 60 heures semaines et plus tout plein en France et ailleurs. Vous n’avez tout simplement aucune racine dans le prolétariat pour oser écrire des choses semblables. Le prolétariat français est socialement et économiquement et psychologiquement exploité et opprimé et il n’attend qu’une étincelle pour exploser. Sommes- nous rendu à ce point JE L’ESPÈRE


ROBERT BIBEAU. Producteur Les7duQuebec.com 

 



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